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Le porno est-il la vraie sexualité ?

As-tu souri aujourd’hui ? Et si la vraie sexualité n’était pas le porno mais une relation d’union qui rend heureux ?

Bonne question. Qu’est-ce que le porno ? 

Le porno, se fonde sur la pornographie, qui est « la représentation brutale de manifestations d’ordre sexuel , avec l’intention délibérée de provoquer l’excitation sexuelle du public auquel elles sont destinées » . L’excitation sexuelle, c’est un fragment de notre sexualité.

 La sexualité est une merveille qui nous ouvre à notre nature relationnelle. C’est dans la relation à l’autre que nous pouvons trouver une plénitude. Le sexe, c’est une fonction de l’être humain, comme de respirer, de manger et boire, de marcher, de penser. Ces fonctions ont toutes deux caractéristiques : d’abord elles sont motrices et puissantes, ensuite elles nous mettent en relation avec le monde et avec les êtres.

Pour moi la sexualité rend heureux. Le porno laisse insatisfait. C’est pourquoi il est une source inépuisable pour le marché ! Comme Jésus dit à la Samaritaine pour l’eau que l’on boit : « de cette eau tu auras soif à nouveau. L’eau que je te donnerai deviendra source jaillissante en vie éternelle. » (Jn 4, 14)

La sexualité nous pousse et nous anime

Notre sexualité est une composante de l’amour. La pulsion qu’elle nous donne peut-être canalisée, comme pour toutes les autres fonctions. Hélas le porno nous fait croire qu’on va satisfaire nos pulsions de façon simple et rapide. Mais c’est un leurre. 

On peut aussi faire une merveilleuse expérience de vie. Tout cela dépend de ton désir de construire ta vie. Si on choisit la beauté d’une relation vécue à deux, toujours nouvelle, dans le don total, nous entrouvrons le ciel.

Les deux dangers de la pornographie 

Le danger du porno mécanique nous cache les ressources propres qui sont à nous,. L’autre danger est universellement répandu : la banalisation et l’extériorisation de l’intimité va la détruire, mais aussi dégrader les barrières propres de chacun. Elle rend imaginable et visible ce que l’on voudrait garder intime et invisible. Elle rend possible en fantaisie des actes interdits en réalité. Que faire alors quand s’effacent, les bonnes frontières entre réalité et illusion de l’image, pour toutes sortes de raisons de la vie courante, drogue, puissance du désir, ou simplement fatigue et frustrations ?

Déclencher les hormones du bonheur sans le bonheur, stimuler le désir plutôt que de vivre la plénitude d’une relation, quelle tristesse…
Elle est pourtant universelle ! Non, le porno n’est pas la vraie sexualité, mais il est difficile de résister à cet esprit humain de jouissance, sauf avec l’aide de l’Esprit Saint. Cela c’est le Miracle de l’Amour.

« Hors de moi, vous ne pouvez rien faire ! » Jean 15:5

L’amour vrai est un miracle. Et les cœurs purs sont bienheureux (Mt 5, 8) car justement, ils verront Dieu.

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Comment sortir de la culpabilité ?

“Je me sens coupable, comment sortir de cette culpabilité ?”

Le fait de s’emprisonner dans la pornographie peut nous conduire à la culpabilité en ce sens que nous sommes partagés entre ce plaisir immédiat et factice que procure le fait de regarder ces images et le sentiment d’une gêne, qu’il y a un ressort qui se casse, quelque chose s’abîme en nous. Nous voudrions nous donner à l’autre en plénitude et en vérité, mais nous préférons par ce biais nous refermer sur nous même, tel Adam qui se cache de Dieu après avoir péché. Face à cela essayons de dégager quelques réactions possibles.

1) Le désespoir

 Il est très facile, chaque fois que nous retombons de se dire que tout est foutu, que nous n’y arriverons jamais. On se laisse aller alors en baissant les bras, on désespère, déprime, voire pire…

2) L’orgueil

Oui, je suis tombé, mais je vais me relever, c’est sûr, car je suis fort, je peux me maîtriser… Vanité des vanités, tout est vanité…

3) L’humilité

C’est la troisième solution et c’est la seule qui peut nous faire sortir de cette culpabilité infernale, reconnaître que par nous-même nous n’y arriverons pas. Elle est source d’une ouverture, à Dieu d’abord pour celui qui croit, reconnaître devant lui que nous sommes faibles et implorer sa miséricorde : c’est le sens de la confession. 

Cette ouverture peut se faire aussi à l’égard d’un tiers en qui nous avons confiance : un ami, un prêtre, un psychologue… Il existe aussi diverses propositions faites par des personnes compétentes. J’en citerai deux :

  • le parcours “libre pour aimer”. C’est un parcours en ligne, initié par des spécialistes et proposé pour vous accompagner pas à pas et vous aider à en sortir.
  • la neuvaine à Carlo Acutis. C’est une proposition de réciter une prière pendant neuf jours en demandant l’intercession d’un jeune italien, mort en odeur de sainteté et qui était un passionné des nouvelles technologies.

Ne nous résignons donc jamais à la défaite, mais prenons les moyens pour avancer en apprenant à nous connaître avec nos limites et en restant dans l’espérance.

Si vous vous demander comment sortir de la culpabilité, venez en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

 

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Qu’est ce que la chasteté ?

On se demande parfois si “la chasteté” est un terme encore actuel ou si c’est une vertu qui se fait de moins en moins présente.. Il faut encore savoir ce que cela signifie et comment elle peut être belle à vivre.

La chasteté, existe-t-elle encore ?

Si vous demandez aujourd’hui à un jeune qu’est-ce que la vertu de la chasteté, il va vous regarder interdit, presque confondu, en se demandant de quoi vous parlez. Certains répondront que c’est « quelque chose » qui ne se fait plus, qui date du moyen âge. La chasteté serait une pratique qui mortifie, humilie ; une espèce de « castration » de la personne. Cette conviction semble se fortifier quand on regarde la tradition chrétienne où les religieux font « vœux de chasteté » ne se mariant pas et s’enfermant dans un monastère. Aujourd’hui, donc, si on parle de chasteté c’est toujours d’une façon négative ou dépassé.

Privation ou libération ?

Le vrai problème quand on parle de la chasteté, c’est qu’on croit que ceux qui la vivent doivent renoncer au plaisir charnel et, sans savoir le pourquoi, se priver de cette joie humaine. 

En effet, le plaisir n’est pas une chose négative en soi et il n’est pas perçu comme ça par ceux qui l’expérimentent. Les expériences sexuelles, toujours plus précoces et plus diffusées chez les jeunes, témoignent de cette recherche du plaisir sans limite. L’homme serait « libre » s’il peut vivre sa sexualité sans freins et sans fermetures culturelles. Cependant, vivre ainsi ne semble pas rendre l’homme plus libre ; la sexualité livrée à elle-même provoque dépendances, frustration, blessures et un sens de vide dans les cœurs.

Donner, c’est posséder vraiment

La chasteté est un chemin où j’apprends à aimer l’autre. L’égoïsme se base sur la possession qui provoque plaisir à soi-même, l’amour se fonde sur le don de soi qui réjouit le cœur de l’autre. Vivre chastement c’est choisir de respecter l’autre, son existence, son corps, son être et accueillir tout ce qu’il est, dans son mystère profond qui nous dépasse. La vraie joie c’est quand je suis capable de faire sentir à l’autre qu’il est un être spécial et unique ; c’est quand je valorise des gestes comme se tenir la main ou faire une caresse. La banalisation de la sexualité rend arides les relations, les détruit et enlève la beauté d’être ensemble, la confiance et la tendresse.

Objet ou personne ?

La télévision, nous parle d’une violence toujours plus grande envers les femmes. Cela est dû à une réification de la personne, qui donne la perception qu’on peut se servir de l’autre pour en faire ce qu’on veut et comme on veut. L’autre, ainsi, se sent « utilisés », « volés », « violé » dans son corps et dans son être ; même si, à la base, il y avait des sentiments sincères. En effet, ce n’est pas suffisant de ressentir quelque chose pour quelqu’un pour se livrer entièrement à lui-même. 

En amour, pas de stress ou de presse !

Pour éviter de devenir des arides instruments de plaisir, voilà le mot clé : patience ! Je sais que, surtout pour les jeunes, c’est le synonyme de torture, mais l’attente des étapes et des moments de l’amour est essentiel pour qu’une relation sentimentale ou amicale puisse se construire et résister dans le temps. L’amour ne peut pas être vécu immédiatement dans toute sa réalité profonde et intime. Il faut du temps pour connaître l’autre, pour comprendre ses sentiments s’ils sont réels, sa façon de penser, son caractère, ses attentes et ses désirs. Le fruit de l’amour il faut le cueillir quand il est mûr, alors il sera doux et source de bonheur.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

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Témoignages

Marcelin : « C’est possible de sortir du porno »

Possible de sortir du porno ? Marcelin*, 27 ans, nous a adressé directement son témoignage. Il est sorti de dix ans d’addiction à la pornographie grâce au parcours Libre pour aimer.

« C’est possible d’en sortir »

Je crois que ce que nous attendons tous, nous les personnes marquées au fer rouge par l’addiction à la pornographie et à la masturbation, c’est que quelqu’un nous dise que c’est possible d’en sortir, et que c’est vrai. Que d’autres l’ont déjà fait et que d’autres encore sont aujourd’hui même en route pour s’extraire de cette torpeur malsaine, comme nous.

Quand nous n’arrivons pas à trouver la force d’en sortir nous-même, nous avons avant tout soif d’espérance, d’un regard sur nous qui ne juge pas et en qui nous pouvons avoir confiance. D’un regard qui y croit pour nous et dans lequel nous pouvons puiser cette première goutte d’espoir. C’est pourquoi il est essentiel de mener ce combat en étant accompagné, et si je voulais qu’il ne reste qu’une chose de ce témoignage, ce serait que vous puissiez croire que c’est possible !

Un jour, n’en pouvant plus de m’enfoncer intérieurement dans cette addiction, j’ai décidé d’utiliser ce même outil qui me détruisait au quotidien – Internet – en y cherchant une solution avec force et rage, suppliant Dieu de m’aider, ne désirant que m’extirper de cette paralysie intérieure. Dix ans, je fêtais mes dix ans d’addiction à la pornographie et à la masturbation, après avoir découvert à l’âge de onze ans que mon propre père était lui-même une victime de ce fléau.

Ce fut un héritage immensément lourd à porter pour l’enfant que j’étais. L’image du père et la cohérence de l’éducation que j’avais reçue s’effondrèrent. Soudain, je n’étais plus enfant. Ce que j’avais vu avait violé mon enfance et détruit ma relation avec mon père, la remplaçant par de l’incompréhension, puis de la violence. Je sais aujourd’hui que ce qui anime ma démarche, c’est d’épargner ce fardeau à mon enfant, de rompre le maillon de la chaine de l’héritage.

Une camisole de force intérieure

Avec le temps, ma dépendance se transforma peu à peu en une seconde peau, m’empêchant d’être moi-même, de naître au monde, d’ouvrir les bras à l’existence. L’addiction à la pornographie était comme une camisole de force intérieure. Tout mon être était tourné vers une boule en moi-même que je haïssais, qui me dominait, mais dans laquelle je me réfugiais. Tout le mouvement de mon corps et de mon esprit se tournait au dedans, tel un fœtus apeuré, incapable de vivre dans notre monde. Ce fut cela pendant des années. L’addiction était une prison dans laquelle je fuyais et me réfugiais, dans laquelle je me fuyais moi-même et fuyais le monde. C’était un auto-enfermement, j’étais mon propre geôlier, prisonnier et malheureux.

Vraiment, après dix ans, je n’en pouvais plus. Ma peau comme prison, esclave d’une force en moi-même bien plus forte que moi. Ce jour-là, en cherchant, je suis tombé sur plusieurs sites et plusieurs ouvrages que j’ai rapidement achetés et consultés. J’étais prêt à tout. Tout valait mieux que de continuer comme ça. C’est cet élan qui m’a sauvé en réalité. Ce n’était pas un élan de volonté au sens où je promettais à tous les dieux et à moi-même une fois de plus de ne plus jamais aller sur des sites pornographiques. Ça ne marchait jamais et j’en sortais déçu et dégouté de moi-même. Non, c’était différent. C’était la volonté d’en sortir coûte que coûte, de prendre d’autres armes, d’autres moyen que la confrontation directe qui ne faisait que me décevoir et me rabaisser.

Je peux dire que ma vie a changé en décidant d’ouvrir le livre Sortir de la pornographie aux Éditions de l’Emmanuel et de vivre sur la période de Carême le parcours « Libre pour Aimer ».

Un filet de lumière

Pour moi, c’était la première fois qu’une porte apparaissait devant moi, laissant entrevoir en son entournure un filet de lumière porteur d’espérance. Pour la première fois, je me suis mis à y croire, après dix ans de pratiques masturbatoires, de relations sexuelles plus ou moins équilibrées et d’addiction à la pornographie. Je sais que, le dernier jour, au soir de Pâques, quand j’ai brûlé dans mon petit jardin la lettre que j’avais écrite et qui comportait le récit confessé de ces années d’aliénation, je sentais que la suite n’allait plus être pareille.

Le poids n’était plus le même. Un goût de liberté me fit sourire, je ressentais au cœur une joie vraie et authentique. Ce fut là mon erreur que de penser que le dernier jour, la dernière page du parcours tournée étaient en réalité la fin du chemin. J’ai toujours aimé l’efficacité, les cases cochées, les listes rayées, les points finals… J’aime finir une étape, ne plus y penser et en commencer une nouvelle. En réalité, après avoir tourné la dernière page du livre, il y avait toutes les pages blanches de ma vie qui se présentaient à moi ; et si le parcours m’avait guidé et soutenu quelques temps, c’était à moi de prendre le relais, comme une invitation de passer de l’enfance à l’âge adulte. Ce parcours n’était pas une case à cocher. C’était le bâton que m’offrait Dieu pour poursuivre la route. C’était le premier (grand) pas sur le chemin, ouvrant sur les pages blanches de nos vies à écrire. C’était le nouveau parcours qui s’ouvrait à moi, c’était le parcours d’une vie. Mon erreur était de croire que je n’aurais plus besoin de bâton.

« Prends ton brancard et marche. »

– Jésus, Evangile de Marc, chapitre 2, versets 1 à 12

Mais Jacob à la hanche blessée par le combat avec l’ange dans l’Ancien Testament (1) boitera sans doute le restant de sa vie. Et Jésus au paralytique lui dit bien : « Prends ton brancard et marche. » (2). Moi je devais comprendre humblement que cette blessure, même si elle était guérie, m’accompagnerait avec le bâton de marche. Les dures soirées d’hivers solitaires où elle me brûlerait à nouveau, j’aurai ce bâton qui sera aussi ma mémoire.

J’ai fait un parcours exemplaire. Je l’ai fait assidûment, presque orgueilleusement, me sentant fort, en brave combattant vainqueur bataille après bataille de cet ennemi en moi qui m’avait asservi toutes ces années. J’achetais toutes les références bibliographiques, les lisais, prenant des notes, prévoyant des retraites spirituelles… Le dernier jour du Carême passé, je rangeais mon épée, me croyant libéré de mon ennemi définitivement vaincu. Je ne le voyais plus, j’étais sorti de la pornographie, c’est alors que je ne me méfiais plus. Les mois ont passé et, ma garde baissée, j’ai perdu une bataille, puis deux, puis trois… Ce que l’on appelle des « chutes », des genoux à terre. Et comme nous sommes des êtres terriblement intelligents, nous cherchons les moyens de déguiser le nouveau virage que nous prenons pour ne pas voir que, finalement, nous ne sommes pas encore libres et que la liberté face aux addictions n’est pas quelque chose qui est gagné en une seule bataille. Ce n’est pas une case qui se coche, il faut en faire le deuil.

La bataille pour la liberté c’est chaque jour, je dirais presque chaque regard. Et, finalement, la gloire baignée d’orgueil s’est petit à petit transformée en humilité et en miséricorde envers moi-même, de reconnaître que je n’étais « que » humain et donc pauvre.

Trois conseils pour y arriver

Alors le premier conseil que je me permets de vous donner à l’occasion de ce témoignage, ce serait de rester prudent et de ne pas oublier qu’il n’y a pas de dernières pages au parcours. Ne partons pas sans bâton, même si nous pensons en avoir la force. Notre première force sera l’humilité.

Mon deuxième conseil que j’ai moi-même bien du mal à appliquer parfois, c’est de diminuer sa confiance en nos propres forces pour augmenter notre foi en la grâce et les fruits de notre relation à Dieu à travers la prière. C’est de changer de logique : passer de la force à l’abandon et à la tendresse, du besoin de maitrise à l’acceptation que le temps est un allié et qu’il faut travailler avec. C’est de passer d’une posture inhibée et repliée à un déploiement du regard sur le monde. Il n’est plus question d’efficacité mais de chemin. Mais je vois, et ma vie en témoigne, qu’a posteriori les fruits sont plus grands que ceux que j’ai pu récolter par mes propres forces.

Mon troisième conseil serait de ne pas oublier qu’après avoir tout fait, il s’agit de ne pas oublier le but ultime qui est d’aimer avec toutes les déclinaisons que cela peut comporter. De ne pas oublier le titre du parcours… Je m’étais tellement concentré sur cette addiction que j’en oubliais la cause : la liberté pour aimer. Vouloir être le plus pur possible mais le cœur sec d’amour en oubliant de vivre, de travailler, de cultiver nos talents et leur mise au service, d’aimer une femme « comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (2), et de mettre notre force dans la venue du Royaume de Dieu. Pour finir, j’ai le sentiment que nous avons à redécouvrir le sens des rituels. Le parcours en propose un certain nombre. Je crois que c’est une bonne chose de faire des pas qui s’inscrivent dans le concret qui balisent le chemin au fil du temps et à travers la réalité. Ils donnent la sensation d’avancer, et donc la force de continuer. Des rituels de passage, des petits rituels réguliers qui nous aident et nous font du bien. Ils sont autant de petits pas sur le chemin, de lumières éclairant la route déjà parcourue.

Possible d’en sortir… avec d’autres !

Alors je vous assure, je vous écris ce que j’ai toujours rêvé de lire, oui, c’est possible d’en sortir, oui. Oui c’est possible d’avancer, de changer les choses, d’évoluer. Oui, c’est possible de sortir de la pornographie, la question est : le voulons-nous vraiment ? Que désirons-nous ardemment au fond de nous pour notre vie ? Comment voulons-nous aimer l’être aimé ? Quels moyens sommes-nous prêts à mettre en œuvre ? Sommes-nous aujourd’hui prêts à faire un premier pas, même petit, minuscule à la hauteur de ce que nous pouvons ? Être en chemin c’est déjà en être sorti dans un recoin de notre âme.

Nous ne sommes pas des êtres parfaits, mais il y a trois petites choses qui font la différence : nous ne sommes plus seuls, nous sommes en chemin, et nous croyons en l’espérance que les choses peuvent changer. C’est ce chemin qui construit qui nous sommes, et c’est un chemin à reprendre tous les jours. La garde se doit de rester levée car sur ce monde l’ennemi est proche et notre hanche boitera toujours. C’est le constat que je fais deux ans après avoir vécu ce parcours. Nous serons toujours marqués, mais non plus terrassés. Alors fort de ce qui se vit dans ce parcours, je ne peux que vous souhaiter la bienvenue sur le chemin escarpé de ceux qui veulent être libre pour aimer !

Et toi, qu’en penses-tu ? Crois-tu qu’il est possible de sortir du prono ? Aimerais-tu aussi être délivré de cette addiction ? Viens en discuter avec nous par le live chat’ (écoute anonyme et gratuite) !

Pour aller plus loin :

A propos du parcours Libre pour aimer :


* Le prénom a été changé.

(1) La Bible, Livre de la Genèse, Gn chap. 32, versets 25-29.

(2) La Bible, Lettre de Saint Paul aux Ephésiens, Eph 5, 25

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Connais-tu le parcours *Libre pour aimer* ?

Le parcours Libre pour aimer a été conçu pour tous à ceux qui souhaitent sortir de l’addiction au porno. Avis aux amateurs !

Nous le savons bien, la consommation d’images pornographiques  conduit à la tristesse et parfois même au désespoir.  Mais il y a une espérance : il est possible d’en sortir et de retrouver la paix du cœur, la vraie joie et la sérénité affective !

Libre pour aimer, comment ça marche ?

Libre pour aimer est un parcours par e-mail, issu du livre Libres, conçu pour être suivi en 40 étapes, au rythme qui vous convient.

Chaque e-mail vous propose :

  1. Un contenu de fond selon l’étape du jour
  2. Parfois un témoignage
  3. Une Parole de Dieu tirée de la Bible
  4. Un exercice pour la journée
  5. Une petite prière à Dieu pour conclure votre étape quotidienne.

Quand vous avez terminé une étape, il suffit de cliquer sur le lien pour recevoir l’e-mail suivant le lendemain matin. Vous pouvez donc décider de vivre une étape par jour, ou de prendre quelques jours pour bien vivre une étape avant de passer à la suivante : ainsi, vous vivrez le parcours à votre rythme.

Et bien sûr, c’est gratuit !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce parcours vous intéresse ? Venez en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

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Sortir de la pornographie : le livre

Sortir de la pornographie est un recueil de témoignages de personnes qui ont vu, pratiqué et enfin été libérés de l’addiction au porno. Interview d’un des auteurs, présentation de l’éditeur, témoignage d’une lectrice et lien vers le parcours Libre pour aimer qui correspond !

L’interview

La présentation de l’éditeur

Le porno ? Ce livre a le mérite de nous faire prendre conscience de l’ampleur de ce phénomène dans notre société. Mais pas seulement. En effet, nombreux sont les jeunes et moins jeunes, hommes mais aussi femmes à être pris dans cet engrenage sournois qu’est la pornographie. Cela fait partie de la libération des mœurs, l’industrie du sexe est puissante. Même pour vendre un Yaourt, une publicité récente montrait une femme en train de prendre une douche…

Ce livre ne culpabilise pas, ne met pas les gens dans des cases en montrant du doigt les mauvais garçons et les mauvaises filles. Il donne des clés de guérison en expliquant que tous ont la possibilité de se séparer de ce fardeau. La pornographie, c’est se regarder le nombril. Le nombril est une voie sans issue, où il fait noir.

C’est en cela que c’est un fardeau. Il est temps d’aller voir la lumière en prenant un autre chemin en regardant devant soi !

Des extraits

De nombreuses personnes se sentent écrasées sous le poids de leur dépendance à la pornographie, et malgré d’innombrables tentatives pour s’en libérer, elles se sont rendu compte que leurs efforts n’étaient jamais suffisants. Ce qu’elles ne savent pas, c’est que pour se libérer de la dépendance à la pornographie, il faut aimer les stars du porno. Cela peut vous paraître paradoxal, étant donné que l’on nous apprend plutôt à fuir les tentations. On a pu nous dire que nous devions en détourner les yeux. Mais si nous essayons de dépasser nos pulsions en s’appuyant sur la honte, nous ne tiendrons pas longtemps. Même s’il est sage de veiller sur ce que nos yeux voient, il manquera quelque chose de la vérité si l’on s’en tient exclusivement à cela. […] Que faire alors si nos désirs ne nous font pas prendre le chemin [de Dieu] ? D’abord nous devons comprendre qu’il ne faut ni étouffer ni ignorer nos désirs. Il s’agit en fait de les guérir. »

Nous n’avons pas seulement le choix entre réprimer notre désir ou y céder. « Jésus invite tous ceux qui parmi nous ont été blessés par les conséquences de la pornographie à unir leurs souffrances à sa croix et à orienter leurs désirs à ce qui lui plaît, afin de lui permettre, patiemment, de restaurer ce qui a été déformé dans notre cœur. Cette purification ne se fait pas sans peine, mais ce n’est qu’ainsi que nous pourrons reconquérir notre liberté d’aimer. A ses yeux, nos désirs n’ont pas besoin d’être étouffés, mais embrasés. »

Témoignage d’une lectrice

« La porno-dépendance, pour moi, cela faisait plus de 25 ans : plus des 2/3 de ma vie ! Il y a quelques mois que j’ai terminé le parcours et je suis abstinente depuis. Ne laissez jamais personne vous persuader que c’est impossible. »

Et toi, qu’en penses-tu ? Voudrais-tu aller plus loin pour essayer de sortir de la pornographie ? Ou proposer ce parcours à un proche ? Viens en discuter avec nous par le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite) :

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