Tombée dans l’addiction à la pornographie, Marie-Madeleine en souffre, jusqu’au jour où elle ouvre sa bible et lance un appel à Dieu pour la délivrer. Témoignage.
Toute mon enfance j’ai suivi mes parents à la messe, dans leurs activités dans l’Eglise. C’est au lycée, avec des amis dont je connaissais certains depuis le primaire, que j’ai basculé dans la pornographie, d’abord en bandes dessinées, mangas à connotation érotique et pornographique.
Ce dont des amis qui avaient une influence toxique sur moi, je tombais rapidement dans l’alcool avec des soirées très arrosées… Je me suis rendue compte que quelque chose clochait dans ma relation avec mes amis : ils n’acceptaient pas mes convictions, ma foi, toute cette relation que je pouvais avoir avec Dieu.
Ayant arrêté mes études, ça été très difficile pour moi, j’ai beaucoup pleuré, et un jour ma mère me tire de mon lit, me met devant mon coin prière et me dit : « Il faut que tu demandes des choses au Seigneur pour qu’il t’aide et te guide ». Du coup j’ouvre j’ouvre la Bible et je tombe sur la parabole de la vigne véritable (1), dans laquelle le Seigneur dit que tous les sarments qui porte du fruit, Dieu va les émonder, et ceux qui n’en portent pas, il va les arracher et les brûler. Je me suis alors rendue compte que les sarments qui ne portaient pas de fruit était ma relation avec mes amis. Du coup j’ai décidé du jour au lendemain de couper les ponts avec eux. Ça m’a énormément attristée, arrivent mes nouvelles études en œnologie, influencée par cette parabole de la vigne véritable.
Mais je continuais, je n’avais pas arrêté cette mauvaise habitude de pornographie bien que j’avais coupé la relation avec eux. Un jour, je me suis rendue compte que quelque chose ne se passait pas bien, et dans ma prière quotidienne, j’ai reçu la parabole de la femme adultère. J’ai senti un appel à la confession. Je suis donc allée me confesser. J’ai enfin mis des mots sur ce que je vivais, j’ai senti une délivrance. Mais la délivrance n’était pas totale, il restait toujours quelque chose dans mon cœur.
De rechutes en rechutes, la délivrance au bout du chemin
Il y a eu plusieurs rechutes. Jusqu’à l’année dernière, nouvelle rechute, à Noël, je prends la route pour rentrer de chez mes parents. Sur l’autoroute, je suis projeté plusieurs fois contre la glissière de sécurité, où là je me rends compte de l’état de la voiture, qui est maintenant une épave, je regarde tout ce qui est éparpillé sur la route, je regarde cette glissière, la voiture, la route, et là je me dis « je vais me jeter sous une voiture ». Mais une main se pose sur mon épaule, d’une personne qui s’était arrêtée pour me porter secours, et je ressens vraiment la présence du Christ qui une seconde fois me sauve la vie et m’empêche de passer à l’acte.
« Seigneur, vraiment, viens me guérir du porno ! »
Faire face à la mort m’a ouvert les yeux, et je me suis dit « là c’est plus possible, il faut que je passe à autre chose ». Un jour dans ma prière, je demande au Christ : « Seigneur, vraiment, viens me guérir du porno ! ». Je n’avais jamais osé le faire. Et le lendemain, pendant une prière avec mes colocataires, on pioche une petite parole de Dieu et je tombe sur « je le veux, soit guérie ! ».Je n’avais jamais osé demandé d’être délivrée de mon addiction à la pornographie, mais depuis ce jour, je suis entièrement guérie. Je ne dis pas que le combat n’est pas présent, il est là, c’est comme une addiction, mais je me bas et depuis ce jour, aucune rechute. Je me suis vraiment rendue compte qu’il fallait oser de demander au Christ, et quand on lui demande, il nous le donne !
Et toi, qu’en penses-tu ? Veux-tu aussi demander à Jésus de te guérir de ton addiction à la pornographie ? Viens en parler avec nous par le chat’ ! (écoute anonyme et bienveillante) :
Possible de sortir du porno ? Marcelin*, 27 ans, nous a adressé directement son témoignage. Il est sorti de dix ans d’addiction à la pornographie grâce au parcours Libre pour aimer.
« C’est possible d’en sortir »
Je crois que ce que nous attendons tous, nous les personnes marquées au fer rouge par l’addiction à la pornographie et à la masturbation, c’est que quelqu’un nous dise que c’est possible d’en sortir, et que c’est vrai. Que d’autres l’ont déjà fait et que d’autres encore sont aujourd’hui même en route pour s’extraire de cette torpeur malsaine, comme nous.
Quand nous n’arrivons pas à trouver la force d’en sortir nous-même, nous avons avant tout soif d’espérance, d’un regard sur nous qui ne juge pas et en qui nous pouvons avoir confiance. D’un regard qui y croit pour nous et dans lequel nous pouvons puiser cette première goutte d’espoir. C’est pourquoi il est essentiel de mener ce combat en étant accompagné, et si je voulais qu’il ne reste qu’une chose de ce témoignage, ce serait que vous puissiez croire que c’est possible !
Un jour, n’en pouvant plus de m’enfoncer intérieurement dans cette addiction, j’ai décidé d’utiliser ce même outil qui me détruisait au quotidien – Internet – en y cherchant une solution avec force et rage, suppliant Dieu de m’aider, ne désirant que m’extirper de cette paralysie intérieure. Dix ans, je fêtais mes dix ans d’addiction à la pornographie et à la masturbation, après avoir découvert à l’âge de onze ans que mon propre père était lui-même une victime de ce fléau.
Ce fut un héritage immensément lourd à porter pour l’enfant que j’étais. L’image du père et la cohérence de l’éducation que j’avais reçue s’effondrèrent. Soudain, je n’étais plus enfant. Ce que j’avais vu avait violé mon enfance et détruit ma relation avec mon père, la remplaçant par de l’incompréhension, puis de la violence. Je sais aujourd’hui que ce qui anime ma démarche, c’est d’épargner ce fardeau à mon enfant, de rompre le maillon de la chaine de l’héritage.
Une camisole de force intérieure
Avec le temps, ma dépendance se transforma peu à peu en une seconde peau, m’empêchant d’être moi-même, de naître au monde, d’ouvrir les bras à l’existence. L’addiction à la pornographie était comme une camisole de force intérieure. Tout mon être était tourné vers une boule en moi-même que je haïssais, qui me dominait, mais dans laquelle je me réfugiais. Tout le mouvement de mon corps et de mon esprit se tournait au dedans, tel un fœtus apeuré, incapable de vivre dans notre monde. Ce fut cela pendant des années. L’addiction était une prison dans laquelle je fuyais et me réfugiais, dans laquelle je me fuyais moi-même et fuyais le monde. C’était un auto-enfermement, j’étais mon propre geôlier, prisonnier et malheureux.
Vraiment, après dix ans, je n’en pouvais plus. Ma peau comme prison, esclave d’une force en moi-même bien plus forte que moi. Ce jour-là, en cherchant, je suis tombé sur plusieurs sites et plusieurs ouvrages que j’ai rapidement achetés et consultés. J’étais prêt à tout. Tout valait mieux que de continuer comme ça. C’est cet élan qui m’a sauvé en réalité. Ce n’était pas un élan de volonté au sens où je promettais à tous les dieux et à moi-même une fois de plus de ne plus jamais aller sur des sites pornographiques. Ça ne marchait jamais et j’en sortais déçu et dégouté de moi-même. Non, c’était différent. C’était la volonté d’en sortir coûte que coûte, de prendre d’autres armes, d’autres moyen que la confrontation directe qui ne faisait que me décevoir et me rabaisser.
Je peux dire que ma vie a changé en décidant d’ouvrir le livre Sortir de la pornographie aux Éditions de l’Emmanuel et de vivre sur la période de Carême le parcours « Libre pour Aimer ».
Pour moi, c’était la première fois qu’une porte apparaissait devant moi, laissant entrevoir en son entournure un filet de lumière porteur d’espérance. Pour la première fois, je me suis mis à y croire, après dix ans de pratiques masturbatoires, de relations sexuelles plus ou moins équilibrées et d’addiction à la pornographie. Je sais que, le dernier jour, au soir de Pâques, quand j’ai brûlé dans mon petit jardin la lettre que j’avais écrite et qui comportait le récit confessé de ces années d’aliénation, je sentais que la suite n’allait plus être pareille.
Le poids n’était plus le même. Un goût de liberté me fit sourire, je ressentais au cœur une joie vraie et authentique. Ce fut là mon erreur que de penser que le dernier jour, la dernière page du parcours tournée étaient en réalité la fin du chemin. J’ai toujours aimé l’efficacité, les cases cochées, les listes rayées, les points finals… J’aime finir une étape, ne plus y penser et en commencer une nouvelle. En réalité, après avoir tourné la dernière page du livre, il y avait toutes les pages blanches de ma vie qui se présentaient à moi ; et si le parcours m’avait guidé et soutenu quelques temps, c’était à moi de prendre le relais, comme une invitation de passer de l’enfance à l’âge adulte. Ce parcours n’était pas une case à cocher. C’était le bâton que m’offrait Dieu pour poursuivre la route. C’était le premier (grand) pas sur le chemin, ouvrant sur les pages blanches de nos vies à écrire. C’était le nouveau parcours qui s’ouvrait à moi, c’était le parcours d’une vie. Mon erreur était de croire que je n’aurais plus besoin de bâton.
« Prends ton brancard et marche. »
– Jésus, Evangile de Marc, chapitre 2, versets 1 à 12
Mais Jacob à la hanche blessée par le combat avec l’ange dans l’Ancien Testament (1) boitera sans doute le restant de sa vie. Et Jésus au paralytique lui dit bien : « Prends ton brancard et marche. » (2). Moi je devais comprendre humblement que cette blessure, même si elle était guérie, m’accompagnerait avec le bâton de marche. Les dures soirées d’hivers solitaires où elle me brûlerait à nouveau, j’aurai ce bâton qui sera aussi ma mémoire.
J’ai fait un parcours exemplaire. Je l’ai fait assidûment, presque orgueilleusement, me sentant fort, en brave combattant vainqueur bataille après bataille de cet ennemi en moi qui m’avait asservi toutes ces années. J’achetais toutes les références bibliographiques, les lisais, prenant des notes, prévoyant des retraites spirituelles… Le dernier jour du Carême passé, je rangeais mon épée, me croyant libéré de mon ennemi définitivement vaincu. Je ne le voyais plus, j’étais sorti de la pornographie, c’est alors que je ne me méfiais plus. Les mois ont passé et, ma garde baissée, j’ai perdu une bataille, puis deux, puis trois… Ce que l’on appelle des « chutes », des genoux à terre. Et comme nous sommes des êtres terriblement intelligents, nous cherchons les moyens de déguiser le nouveau virage que nous prenons pour ne pas voir que, finalement, nous ne sommes pas encore libres et que la liberté face aux addictions n’est pas quelque chose qui est gagné en une seule bataille. Ce n’est pas une case qui se coche, il faut en faire le deuil.
La bataille pour la liberté c’est chaque jour, je dirais presque chaque regard. Et, finalement, la gloire baignée d’orgueil s’est petit à petit transformée en humilité et en miséricorde envers moi-même, de reconnaître que je n’étais « que » humain et donc pauvre.
Trois conseils pour y arriver
Alors le premier conseil que je me permets de vous donner à l’occasion de ce témoignage, ce serait de rester prudent et de ne pas oublier qu’il n’y a pas de dernières pages au parcours. Ne partons pas sans bâton, même si nous pensons en avoir la force. Notre première force sera l’humilité.
Mon deuxième conseil que j’ai moi-même bien du mal à appliquer parfois, c’est de diminuer sa confiance en nos propres forces pour augmenter notre foi en la grâce et les fruits de notre relation à Dieu à travers la prière. C’est de changer de logique : passer de la force à l’abandon et à la tendresse, du besoin de maitrise à l’acceptation que le temps est un allié et qu’il faut travailler avec. C’est de passer d’une posture inhibée et repliée à un déploiement du regard sur le monde. Il n’est plus question d’efficacité mais de chemin. Mais je vois, et ma vie en témoigne, qu’a posteriori les fruits sont plus grands que ceux que j’ai pu récolter par mes propres forces.
Mon troisième conseil serait de ne pas oublier qu’après avoir tout fait, il s’agit de ne pas oublier le but ultime qui est d’aimer avec toutes les déclinaisons que cela peut comporter. De ne pas oublier le titre du parcours… Je m’étais tellement concentré sur cette addiction que j’en oubliais la cause : la liberté pour aimer. Vouloir être le plus pur possible mais le cœur sec d’amour en oubliant de vivre, de travailler, de cultiver nos talents et leur mise au service, d’aimer une femme « comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (2), et de mettre notre force dans la venue du Royaume de Dieu. Pour finir, j’ai le sentiment que nous avons à redécouvrir le sens des rituels. Le parcours en propose un certain nombre. Je crois que c’est une bonne chose de faire des pas qui s’inscrivent dans le concret qui balisent le chemin au fil du temps et à travers la réalité. Ils donnent la sensation d’avancer, et donc la force de continuer. Des rituels de passage, des petits rituels réguliers qui nous aident et nous font du bien. Ils sont autant de petits pas sur le chemin, de lumières éclairant la route déjà parcourue.
Possible d’en sortir… avec d’autres !
Alors je vous assure, je vous écris ce que j’ai toujours rêvé de lire, oui, c’est possible d’en sortir, oui. Oui c’est possible d’avancer, de changer les choses, d’évoluer. Oui, c’est possible de sortir de la pornographie, la question est : le voulons-nous vraiment ? Que désirons-nous ardemment au fond de nous pour notre vie ? Comment voulons-nous aimer l’être aimé ? Quels moyens sommes-nous prêts à mettre en œuvre ? Sommes-nous aujourd’hui prêts à faire un premier pas, même petit, minuscule à la hauteur de ce que nous pouvons ? Être en chemin c’est déjà en être sorti dans un recoin de notre âme.
Nous ne sommes pas des êtres parfaits, mais il y a trois petites choses qui font la différence : nous ne sommes plus seuls, nous sommes en chemin, et nous croyons en l’espérance que les choses peuvent changer. C’est ce chemin qui construit qui nous sommes, et c’est un chemin à reprendre tous les jours. La garde se doit de rester levée car sur ce monde l’ennemi est proche et notre hanche boitera toujours. C’est le constat que je fais deux ans après avoir vécu ce parcours. Nous serons toujours marqués, mais non plus terrassés. Alors fort de ce qui se vit dans ce parcours, je ne peux que vous souhaiter la bienvenue sur le chemin escarpé de ceux qui veulent être libre pour aimer !
Et toi, qu’en penses-tu ? Crois-tu qu’il est possible de sortir du prono ? Aimerais-tu aussi être délivré de cette addiction ? Viens en discuter avec nous par le live chat’ (écoute anonyme et gratuite) !
Le parcours Libre pour aimer a été conçu pour tous à ceux qui souhaitent sortir de l’addiction au porno. Avis aux amateurs !
Nous le savons bien, la consommation d’images pornographiques conduit à la tristesse et parfois même au désespoir. Mais il y a une espérance : il est possible d’en sortir et de retrouver la paix du cœur, la vraie joie et la sérénité affective !
Libre pour aimer, comment ça marche ?
Libre pour aimer est un parcours par e-mail, issu du livre Libres, conçu pour être suivi en 40 étapes, au rythme qui vous convient.
Chaque e-mail vous propose :
Un contenu de fond selon l’étape du jour
Parfois un témoignage
Une Parole de Dieu tirée de la Bible
Un exercice pour la journée
Une petite prière à Dieu pour conclure votre étape quotidienne.
Quand vous avez terminé une étape, il suffit de cliquer sur le lien pour recevoir l’e-mail suivant le lendemain matin. Vous pouvez donc décider de vivre une étape par jour, ou de prendre quelques jours pour bien vivre une étape avant de passer à la suivante : ainsi, vous vivrez le parcours à votre rythme.
Tu veux sortir du porno ? Regarde cette vidéo que nous avons réalisée pour toi ! Après, “la question elle est vite répondue”… Et sinon, le script est ci-dessous (à quelques mots près). Après, viens en parler avec nous sur le chat’ ! Bisous ! 😉
Envie de chat’er avec nous sur le sujet ? (Discussion anonyme et bienveillante !) :
1. Le mental
Au moins, le vœu de chasteté avec Internet illimité plus les confessions que j’entends comme prêtre, une chose est sûre, on finit par devenir un warrior dans la lutte contre la pornographie. Vu l’ampleur des dégâts et de ce que j’entends, une chronique entière ne sera pas de trop !
Aujourd’hui, on parle technique de guerre et ruse de sioux pour ceux qui sont dans la jungle et la boue de l’impureté, pour éviter de revivre Dien Bien Phû en mode TrucPorn à la maison. Je suis un homme et je parle en tant qu’homme. Mesdames, vous adaptez. Bienvenu dans l’arsenal secret du père d’Hardemare. N’hésitez pas à mettre en commentaires vos propres astuces. Cela peut aider des gens. Ceux qui veulent un soutien anonyme et des conseils sur mesure, je vous donne l’adresse de l’infirmerie : allez sur SOSPorno.net. Je mets plein d’autres lien en bas, mais c’est quand même pour eux que je fais la vidéo ! On va diviser notre arsenal selon le type d’armes envisagés. Internet, équilibre de vie, armes spirituelles, stratégies d’usure. Je mets le chapitrage, en bas pour vous y retrouver facilement. Mais le plus important dans notre arsenal, ce n’est pas d’abord le filtre Internet ou la douche froide ! c’est votre mental.
Un combat, ca se gagne d’abord dans la tête avant de se gagner la ceinture sur les reins. Votre tête, c’est votre première arme. Vous devez vouloir vous en sortir. Et oui, cela va être dur, cela va vous faire souffrir, et il faudra faire des sacrifices. Mais vous devez le vouloir. Vous devez enlever de votre tête tout ce qui ressemble à des compromis et des fausses bonnes idées. Vous devez avoir les idées claires. Je n’ai pas le temps de faire dans la nuance et, parfois, c’est bien aussi d’être cash. Donc on y va. Et on pose le règlement de guerre.
Un, le porno, la masturbation, les fantasmes sans frein, les expériences insolites, les sex friends, c’est mal. Et c’est un péché grave. Point. Ne croyez pas ceux qui vous disent le contraire. Vous devez savoir dans quel camp vous êtes. Et ça, c’est le camp des chrétiens et de tous ceux qui veulent s’en sortir. C’est peut-être la bérézina sur le terrain. OK. Mais dans votre tête, vous devez être avec nous.
Deuxièmement. Personne ne vous en veut. Les prêtres que vous allez voir encore moins ! On est de votre côté ! On a bien compris que c’était compliqué et que, en trois clics, ca peut déraper. On est avec vous, dans le même camp, dans la même tranchée. Et la miséricorde, ca existe. Troisièmement, parfois j’entends, quand je serai marié, ce sera plus simple. Ben, malheureusement, non. Les gens le vivent même encore plus mal. Donc partez au combat maintenant. Quatrièmement. Bonne nouvelle ! Ce n’est pas un combat insurmontable. Vous le gagnerez. Quand, je ne sais pas. Ca se trouve, tout de suite. J’ai vu des personnes qu’une confession à guéri du jour au lendemain de masturbations pluriquotidienne. J’en ai vu d’autres, qui luttent encore vingt ans après. J’en ai vu guérir seul, j’en ai vu guérir avec l’aide d’un thérapeute. Les guérisons rapides apportent de la consolation. Les guérisons lentes de la sagesse. Un vieux proverbe de moine dit : « Pour tous nos péchés, Dieu a prévu une délivrance, mais l’heure, Dieu seul la connaît. Prions pour hâter le terme ». Vous pouvez être guéri. Mais il faut être prêt.
2. Internet (le monde)
La principale source de tentation, c’est Internet. Ok. Tous les sites de rencontre dont vous n’oseriez pas parler à table devant votre mère, si vous y allez, ben vous prenez un filtre et vous les blacklistez. Et maintenant, on va du plus léger au plus lourd. D’abord vous devez aller sur des sites sécures. Je ne vais pas faire de la pub pour Netflix, il y a des choses pas terribles dessus, mais il vaut parfois se payer un abonnement et sur un site malgré tout plus safe que du streaming avec plein de pop-ups aguicheurs. Enfin, vous avez compris l’idée. Et pour rappel, l’anonymat, sur Internet, c’est une illusion. Même en mode privé.
Quelles armes lourdes choisir pour sortir du porno ?
Ensuite, évidemment, le plus simple, c’est de couper Internet. Si vous pouvez, faites-le. Ou, si vous pouvez avoir deux téléphones, l’un avec internet l’autre sans, vous laissez le téléphone avec Internet au bureau. Sinon, installez une appli qui coupe Internet à partir d’une certaine heure. Ou un filtre (j’en parle après). Ou vous paramétrez la box. Par exemple, pas d’Internet entre 12h00 et 14h00 ou bien à partir de 22h30. Franchement, la grille horaire, cela aide et ce n’est pas intrusif. Attention, les parents qui veulent gérer le wifi de la maison, c’est un autre sujet. Désolé. Maîtriser sa consultation des sites porno, cela passe aussi par la maîtrise de sa commotion d’internet. Vous devez la réduire. Tentez une journée par semaine, le vendredi, sans YouTube ou Instagram. Pour ceux qui ne peuvent pas couper Internet, faires des week ends de détox, randonnée à la campagne.
Et maintenant, l’arme lourde. Le filtre Internet. C’est un passage obligé. Alors peut être que votre mari ou votre femme va trouver bizarre que vous mettiez tout d’un coup un filtre alors que vous n’avez pas d’enfants à la maison. Ben qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Si votre femme est intelligente, et a priori elle l’est puisqu’elle s’est mariée avec vous, elle comprendra que vous le faite pour elle. De toute façon, elle est déjà probablement au courant de la situation. Désolé. Maintenant, un filtre n’est pas magique. Cela accompagne votre effort, cela ne le remplace pas. En particulier, pour qu’un filtre marche, il faut éviter de vouloir le craquer. Il faut, entre Guillemet « lui faire confiance », ne pas se mettre dans des situations périlleuses en se disant « De toute façon, j’ai mon filtre ». Tous les filtres ont des trous. Mais un filtre, c’est top parce que soulage les tentations. Je ne dis pas « plus de tentations ». Je dis « il y en aura moins » et c’est déjà pas mal. Lesquels conseiller ? Il y a les filtres avec mot de passe. Le mieux, je trouve, c’est K9. Mais les mots de passe c’est compliqué. Si vous oubliez votre mot de passe, cela devient très compliqué de récupérer sa bécane. Croyez moi. Donc, je recommande les filtres avec délai. C’est beaucoup plus souple. Ils sont faits pour être autogérés. C’est vachement bien. Sur PC, Pluckeye. Sur Android, AppBlock. Par exemple, si vous mettez un délai de 2 heures. Cela veut dire que si vous avez blacklistez YouTube, vous devez attendre 2 heures avant de pouvoir y aller. Cela freine l’accès, cela ne l’empêche pas. Au-début, vous mettez un délai de 5 secondes, le temps de paramétrer votre ordinateur et de dire les sites que vous autorisez, puis vous passez à un délai de 5 minutes, puis 1 heure, etc, au fur et à mesure que vous affiner vos critères.
3. Se connaître (la chair)
Apprendre à se connaître aide bien souvent à sortir du porno…
C’est normal de trouver les belles femmes belles et d’être attiré par elles. La pulsion sexuelle a été voulue par Dieu. Et Dieu vit que cela était bon. Mais, dans notre attirance, il se mêle souvent quelque chose de violent et de vicié, ce qu’on appelle le désordre de la chair. Et ça, c’est votre deuxième ennemi. Pour dire les choses, il faut apprendre à serrer les fesses. Gérer sa frustration. Faire du sport, cultiver une vie culturelle et sociale, s’engager dans des associations, etc. Bref, avoir une vie aérée. L’hygiène de vie : faire le ménage, faire attention à la nourriture, à vos moments de détente. Cela ne va résoudre tous les problèmes. Mais c’est une guerre globale et vous devez avoir une stratégie globale. L’hygiène de vie.
Dans le même registre, il faut se connaître. On peut chuter par impureté à cause de l’impureté. Un ado qui vient de découvrir en même temps les hormones et le code du filtre parental. Boom ! Ca c’est de l’impureté. Et on lui dit : mon coco, il faut que tu apprennes à prendre sur toi. Mais souvent, l’impureté, c’est l’arbre qui cache la forêt. Par exemple, cela peut cacher une hyperactivité problématique. Tout le monde a des moments de bourre. OK. Mais ceux qui travaillent trop, Le stress et la fatigue vous rendent plus vulnérables. Et votre stress et votre fatigue, c’est à vous de le gérer. Soyez humbles. Vous devez baissez le régime. Ou bien, quelqu’un qui va sur des sites cochons parce qu’il n’a rien à faire. Par paresse. Ça, c’est pour les trentenaires qui ont une vie à peu près réglée, et qui se disent, oui, bon, l’essentiel est quand même posé et qui font ça sur leur temps perdu. Là, le vrai problème, c’est moins l’impureté que le gâchis. C’est complément régressif, vous venez de gâcher une heure de ma vie. Normalement, on a tous des rêves à cultiver pendant les temps libres. C’est sûr que si le choix c’est Netflix ou un site porno, cela ne va pas tenir longtemps. Mais il y a par exemple le trombone que vous vous êtes juré de reprendre un jour. Et c’est un devoir que vous vous devez à vous-même en quelque sorte. Vous n’avez qu’une vie je vous rappelle. Cultivez vos rêves dans vos loisirs. Ou bien, il y en a ceux qui ont besoin d’adrénaline et la vie ne la leur donne pas. Alors on va chercher sa dose en bravant l’interdit de la pureté. Ha ! On se sent revivre. Ben cela veut dire que vous avez besoin d’engagements plus exaltants. Dont acte. Sport de combat, escalade, politique, aide aux pauvres, macadam café, etc. Allez là où il y a des vrais risques et des vrais problèmes.
Un cas particulier. Ceux qui sont malheureux. Je ne parle pas du coup blues adolescent. Ceux qui ont des vraies vies de merdes. Quand on en est à mendier un peu de consolation, je comprends qu’on la trouve là où on peut. Tant que vous pleurez, c’est bon signe. Battez-vous au maximum. Faites ce que vous pouvez. Pour vous, la vraie lutte est ailleurs : c’est trouver le sens de vos épreuves. Il est là votre devoir. Vous devez lutter pour trouver quel est le sens de tout ca. Et il y en a un. Dieu vous le garantit. Et quand vous aurez trouvez dans les épreuves que vous traversez un chemin de sagesse, la pureté, cela redeviendra gérable. Et faites-vous aidez, vous n’y arriverez pas tout seul : une psy, un curé. Un vieux qui connaît la vie et qui peut vous aider à votre plus clair dans votre galère.
4. Les armes spirituelles
On passe aux armes spirituelles. D’abord la meilleure arme, c’est la prière. La prière quotidienne. Si vous ne priez pas, ben, ne vous étonnez pas. Vous êtes moins protégé contre le diable. Donc la prière quotidienne. Au moins 6 minutes par jour. Il existe aussi des prières spéciales « délivrance du porno ». Saint Joseph, patron traditionnel de la chasteté. Plus récemment, qui fait des miracles, la prière de Carlo Acutis. Allez sur le site SOSPorno.net, elle y est. Allez-y ! c’est pour eux que je fais la vidéo ! Il y a même une équipe de bénévoles qui se proposent de prier avec vous. Un chat, etc. Pour info, il peut parfois y avoir des tentations particulièrement violentes avec pourtant une vie très chrétienne. A priori, on n’a pas besoin d’invoquer le diable pour dire qu’on a fait n’importe quoi sur des sites cochons. Mais cela m’est arrivé d’envoyer quelqu’un chez l’exorciste. C’est le prêtre qui discerne.
Ensuite, évidemment, les sacrements. Normalement, vous n’avez pas accès à la communion. Si c’est compliqué pour vous, parlez-en à votre curé. C’est une règle de l’Eglise qui a pour but de vous aider, pas de vous enfoncer. Mais c’est le prêtre qui décide. Ensuite baptême et confession. Si vous n’êtes pas baptisés, ben, franchement, posez-vous la question ! C’est fait pour cela. Le rôle du baptême c’est de vous enlever le poids de la faute qui vous enfonce, et guérir votre volonté en lui redonnant sa liberté. Si vous êtes baptisé, dans ce cas, c’est la confession. Alors, oui, personne n’aime se confesser. Mais pas de fausse pudeur. Cela se trouve la personne avant vous à fait pire. Et pour nous choquer, maintenant, il faut y aller. Bon, vous devez demander pardon. Votre psychologie en a besoin pour se remettre au combat. Ensuite, plus vous passez du temps sur des sites cochons, et plus vos yeux ont besoin de leur dose de nudité. Et je ne parle pas du reste de votre corps. Donc plus vous chutez, et moins vous avez la force d’y résister. Vous êtes de moins en moins libre. Ce qu’on appelle l’addiction. Et vous n’avez pas le pouvoir de revenir libre face à la dépendance. Mais si votre addiction est d’origine morale, la confession vous rend à nouveau libre.
Attention, la confession ce n’est pas magique. Si votre dépendance n’est pas d’origine morale, mais vient d’un problème d’hygiène de vie ou d’un dérèglement hormonal, ce n’est pas la confession qui va résoudre cela. Ensuite, il faut regretter ses péchés. Il peut arriver, qu’après s’être confessé un certain nombre de fois de la même impureté, on ait un sentiment de déjà vu. C’est votre cœur s’est endurci au péché. Si plus rien ne se passe, c’est que vous avez besoin d’un choc pour vous réveiller. C’est que c’est le moment de passer aux vraies pénitences. Trois Je vous salue Marie pour un vice vieux de 10 ans et qu’on a confessé 20 fois, ben, Mettez-vous un coup de pied au cul, oui ! En tout cas, moi je vous le dis. Jeûnez. Une journée entière. Vous n’en mourrez pas. Le jeûne, ca vous cogne sur le corps et comme c’est par le corps qu’on a péché. C’est un peu simpliste, mais au moins comme ça on comprend. Et ca réveille. Et le jeûne, de ce point de vue, c’est une arme super puissante, recommandée par Jésus. Une manière de prier avec son corps tellement violente que vous allez même réveiller le ciel avec ! Allez faire un tour du côté de Libora par exemple.
5. Voir venir le danger
Il faut inscrire votre combat dans la durée. Parfois, il n’y aura aucun problème. Enlever les filtres sur Internet. Parfois, au contraire. Il faut les remettre. Avec le temps, on finit par se connaître. On voit venir les choses de loin. Par exemple, vous savez que vous allez quitter le nid conjugal pour le travail et que vous allez dormir dans un hôtel avec le câble, internet, etc. Vous savez que l’occasion de chute arrive. Grosse comme une maison. Dans ces cas-là, vous devez avoir un plan. C’est le moment de ressortir votre passion pour les documentaires historiques et de partir à l’hôtel avec un film sur les chevaliers de l’an mil du lac de Paladru. Vous devez avoir préparé un truc qui vous botte. Ne restez pas seul face au danger. Parlez-en à quelqu’un, à votre femme à vos amis. Oui, c’est humiliant, mais pour sortir de la solitude et des films qu’on se fait dans la tête, il n’y a pas mieux. Vous lui dites : « Ca va pas fort en ce moment, je vais faire des conneries » et si vous pouvez, vous lui passez votre ordinateur pour la soirée. Quelqu’un qui chute alors qu’il avait un plan de bataille, ce n’est pas la même chose que quelqu’un qui chute sans plan de bataille.
“Vous devez avoir un bouton d’arrêt d’urgence.”
Dans le même ordre d’idée. Le but n’est pas simplement de craquer le tard possible. C’est aussi de craquer le moins longtemps possible. C’est ce que j’appelle l’effet caniveaux. « Ben maintenant que je suis dedans, autant en profiter. » Et on se vautre dedans. Quand une voiture prend feu, on ne se dit pas « tient je suis aux premières loges, je vais profiter du spectacle ». On se barre ! Vous devez avoir un bouton d’arrêt d’urgence. Par exemple, dans le filtre Pluckeye, vous avez une option « blackout ». Entre deux moments de lucidité, on appuie dessus et Internet saute pour 24 heures. C’est vachement bien. Et votre billet de train, et ben, vous le payerez plus cher.
Dans cas les plus lourds et sur prescription médicale (ici le curé), on peut même conseiller la stratégie dite du sevrage. C’est quand c’est tellement la panique qu’au point où on en est, on se dit « Un jour sur deux » ce sera déjà un progrès. Pendant 2 mois. Puis un jour sur trois. Et ainsi de suite, jusqu’à guérison totale. Quand on est alcoolique notoire, parfois, il vaut mieux se mettre une grosse claque le samedi soir plutôt qu’une petite tous les jours. Je sais c’est moche. Je ne vous dis pas que c’est bien. Je vous dis que c’est mieux que rien. En tout cas, cela fait une base de départ sur lequel travailler. Mais ca, c’est après avoir essayez tous les parcours qu’Internet propose et qui sont très bien, comme Libre pour aimer.
Pour ceux qui ont réussi à se remettre à flot, attention à ne pas vous reposer sur vos lauriers. C’est bien de temps en temps d’arrêter Internet une journée, sans raison particulière, mais simplement pour vérifier sa vigilance. Si vous vous reposez sur vos lauriers, vous risquez de ne plus être attentifs et de retomber sans faire gaffe. Et s’il y a d’autres trucs qui marchent et que je n’ai pas dit, s’il vous plaît mettez-le en commentaire pour ceux qui sont dans la galère. Courage, on est tous dans le même combat. Pour les uns la pureté, pour les autres l’avarice. Personne n’est indemne. On est là pour se soutenir les uns les autres. L’amour vaincra !
Et toi, qu’en penses-tu ? A quelles armes as-tu pensé pour vaincre ton addiction au porno ? Viens en discuter avec nous sur le chat’ !
En mai 1989, le Conseil Pontifical pour les communications sociales (Vatican) mettait déjà en garde les médias des effets du porno – dangers beaucoup mieux connus et reconnus aujourd’hui. Extrait d’un document qui visait alors à “illustrer les effets les plus graves de la pornographie et de la violence sur les individus et la société” .
L’expérience quotidienne confirme les études faites dans le monde entier sur les conséquences négatives de la pornographie. On entend par pornographie, au sein des média, la violation, grâce à l’usage des techniques audiovisuelles, du droit à la ‘privacy’ du corps humain dans sa nature homme ou femme. Cette violation réduit la personne humaine et le corps humain à un objet anonyme, destiné à un mauvais usage et dont l’intention est la jouissance concupiscente. La violence, dans ce contexte, peut être comprise comme une présentation, faisant appel aux instincts humains les plus bas, d’actions qui sont contraires à la dignité de la personne et qui évoquent une intense force physique exercée de manière profondément offensive et souvent passionnée. Les spécialistes divergent parfois sur l’étendue de l’impact de ce phénomène et sur la manière dont les individus et les groupes sont touchés par celui-ci. Les lignes de faîte de la question apparaissent cependant claires, nettes et inquiétantes.
Porno = dépréciation de la sexualité, perversion des relations humaines, asservissement des individus, destruction du couple et de la famille
Personne ne peut se considérer exempt des effets dégradants de la pornographie et de la violence, ou à l’abri des dégâts causés par ceux qui se laissent inspirer par celles-ci. Les enfants et les jeunes sont particulièrement vulnérables et spécialement exposés à en devenir les victimes. La pornographie et la violence sadique déprécient la sexualité, pervertissent les relations humaines, asservissent les individus – en particulier les enfants et les femmes -, détruisent le mariage et la vie de famille, inspirent des attitudes anti-sociales et affaiblissent la fibre morale de la société.
Il est donc évident qu’un des effets de la pornographie est le péché (= se couper de l’amour de Dieu, ndlr). La participation volontaire à la production et à la diffusion de ces produits nocifs doit être considérée comme un mal moral sérieux. De plus, cette production et cette diffusion ne pourraient pas avoir lieu s’il n’y avait pas un marché de demande. Ceux qui font usage de ce matériel ne nuisent donc pas seulement à eux-mêmes mais contribuent à la promotion d’échanges commerciaux néfastes.
Une fréquente exposition des jeunes enfants au contexte de violence dans les média peut être troublante pour ceux-ci, encore incapable de distinguer nettement entre imagination et réalité. Successivement, la violence sadique au sein des média peut conditionner les personnes impressionnables, surtout les jeunes, au point qu’ils la considèrent acceptable, normale et digne d’être imitée.
Un lien entre pornographie, violence sadique et meurtres
On a dit qu’un lien existerait entre pornographie et violence sadique. Une certaine pornographie est ouvertement violente dans son expression et son contenu. Ceux qui voient, entendent ou lisent un tel matériel risquent de l’introduire dans leur propre comportement. Ils en arrivent à perdre tout respect envers les autres en tant qu’enfants de Dieu et en tant que frères et sœurs de la même famille humaine. Un tel lien entre pornographie et violence sadique a des implications particulières pour les personnes atteintes de maladie mentale.
Ce que l’on appelle la pornographie douce (“soft core”) peut progressivement paralyser la sensibilité, étouffant graduellement le sens moral des individus au point de les rendre moralement et personnellement indifférents aux droits et à la dignité d’autrui. La pornographie-comme la drogue-crée un besoin et pousse les individus à rechercher du matériel plus excitant (le “hard core”) et pervers, la pornographie dure. La probabilité d’une attitude anti-sociale sera d’autant plus grande, dans la mesure où le processus se poursuivra.
La pornographie favorise les fantasmes et les comportements malsains. Elle compromet le développement moral de la personne et les relations humaines saines et adultes, particulièrement dans le mariage et la famille, qui exigent une confiance mutuelle ainsi qu’une intégrité morale explicite de l’esprit et des actions de chaque personne.
La pornographie met en cause le caractère familial de l’authentique sexualité humaine. Dans la mesure où la sexualité est considérée comme une recherche frénétique de jouissance individuelle, plutot qu’une expression durable d’amour dans le mariage, la pornographie apparaîtra comme un facteur capable de miner la vie familiale dans sa totalité.
Au pire, la pornographie agira comme élément d’incitation ou de renforcement, un complice indirect, dans les cas d’agressions sexuelles graves et dangereuses : contre les enfants, ou encore les enlèvements et les meurtres.
Un des messages centraux de la pornographie et de la violence est le mépris des autres : considérés comme objets plus que comme personnes. La pornographie et la violence suppriment ainsi la tendresse et la compassion, pour faire place à l’indifférence et même à la brutalité.
Et toi, qu’en penses-tu ? Vois-tu un lien entre violence et porno ? Viens en discuter avec nous par le live chat’ !
Question :“Quel mal à regarder du porno ? Ce n’est tout de même pas comme si on mettait une fille enceinte ou qu’on répandait des MST !”
Réponse :“Le problème avec la pratique de la pornographie est qu’elle castre les hommes, dégrade les femmes, détruit les mariages et offense Dieu !”
Vous vous dites peut-être : «C’est un peu exagéré, n’est-ce pas ? Qu’y a-t-il de mal à consulter quelques sites web ? » Mais regardez bien les effets de la pornographie, et vous verrez pourquoi les vrais hommes (ceux qui s’assument vraiment) ne s’y intéressent pas. Tout d’abord, le Christ nous a avertis :
« Tout homme qui regarde une femme avec convoitise a déjà commis l’adultère avec elle dans son cœur. »
– Evangile de Matthieu, chapitre 5 verset 28
Ses paroles sont claires et sans équivoque. Cela ne suffit pas de chercher à éviter les grossesses ou les MST ! Jésus veut que nous soyons « purs » (- c’est à dire plein de la pureté du cœur, ndlr : d’ailleurs, la sixième Béatitude, dans l’Evangile, lie pureté et regard : “Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu” (1).
Alors, quel mal fait donc le porno ?
Pour commencer, elle le prive de sa capacité d’être un homme. L’essentiel de la virilité consiste à être prêt à renoncer à soi-même pour le bien d’un être aimé. C’est pourquoi Saint Paul rappelle aux maris dans sa Lettre aux Ephésiens, in la Bible (2) que leur amour doit être semblable à celui du Christ, qui s’est laissé crucifier par amour pour l’Eglise, sa bien aimée. La pornographie va à l’encontre de cette vocation.
Demandez-vous si vous ne seriez pas furieux si quelqu’un portait sur votre fille ou votre femme un regard pervers ? Au lieu de se renier lui-même pour le bien de la femme, l’homme, par le biais du porno, nie la dignité de la femme afin de satisfaire sa propre convoitise. En fait, par nature, la pornographie est un rejet de notre appel à l’amour, l’amour véritable comme celui que Dieu nous porte. Il n’est pas étonnant que cette pratique ne satisfasse jamais personne. Seul l’amour satisfait.
Le porno paralyse
La pornographie paralyse progressivement la capacité d’un homme à aimer. Il est impossible d’aimer physiquement un fantasme, mais vivre dans un monde de fantasmes permet de fuir la réalité et d’échapper aux exigences de l’amour authentique. D’une certaine façon, le fait que la pornographie permette aux hommes de se livrer à leur luxure sans avoir à s’inquiéter des risques de grossesse ou de MST fait partie du problème. Cela les encourage à vivre dans un monde où la sexualité n’offre que du plaisir sans aucun sens ni conséquence, dans lequel « personne ne tombe enceinte, personne ne transmet de maladie, personne ne montre de signes de culpabilité, de peur, de remords, de gêne, ou de méfiance. Personne ne semble souffrir des activités sexuelles des autres; et ainsi finalement, les hommes peuvent toujours garder leur insouciance, et toute absence de retenue […] La priorité de protéger son partenaire avec amour est peu préoccupante dans la pornographie, car aucun préjudice ne semble possible .» (3)
En termes simples, regarder du porno est un renoncement à l’amour. Comme l’a dit l’écrivain Christopher West, « le porno cherche précisément à favoriser ces distorsions de nos désirs sexuels contre lesquelles nous devons lutter pour découvrir le véritable amour. » (4)
Pour la personne qui regarde du porno, le but du sexe devient la satisfaction de « besoins » érotiques, et pas la communication de la vie et de l’amour. La pornographie pousse un homme à apprécier une femme uniquement pour ce qu’elle lui apporte plutôt que pour la personne qu’elle est. C’est d’ailleurs le même processus que la prostitution, ainsi la pornographie n’est rien d’autre qu’une prostitution filmée, qu’il ne faut donc pas soutenir !
Certains vont se débarrasser de tout ça en disant, « Les garçons seront toujours des garçons », ou « J’apprécie juste la beauté de la féminité » ou «J’aime seulement les articles de ce magazine » (que de fausses bonnes raisons !).Parfois, ils se rendront compte à quel point ces arguments sont peu convaincants, et ils deviendront rancuniers en disant : « Vous voulez réprimer la sexualité et priver les femmes de leur liberté. C’est malsain de votre part d’apprécier si peu les femmes ! ». Ce ressentiment a trouvé toute sa place dans les panneaux publicitaires d’affichage et les enseignes des clubs de strip-tease, qui présentent ces établissements comme des « clubs de gentleman » ou comme des « divertissements pour adultes ».
Gentleman ou… misogyne ?
Vous avez dit “gentleman” ? Même sans porno, la vision de la femme véhiculée par Hollywood est souvent misogyne. Ici Eva Green, Daniel Craig et Caterina Murino dans James Bond (Casino Royale, 2006)
Avoir le mot « gentleman » ou « adulte » associé à un club de strip-tease n’en est que plus attirant (comme le porno dit “chic” !). Pourquoi un homme ressentirait-il le besoin de se justifier si son comportement est mature et courtois ? Pouvez-vous avoir à l’esprit comme il est fréquent qu’un adulte éprouve le besoin de rappeler aux autres qu’il est mature ? Ou pouvez-vous penser à une activité sur terre où un gentleman doit prouver qu’il en est bien un ? Habituellement, les actions parlent d’elles-mêmes. De plus, un gentleman n’a pas besoin de payer des femmes pour prétendre qu’elles l’aiment.
Ainsi, même quand le manque de maîtrise de soi d’un homme le fait ressembler à un mauvais garçon et que rien dans son comportement n’est conciliable avec le titre de “gentleman”, il ressent toujours le besoin de se comporter en homme vraiment viril. Et puis, peu lui importe à quel point nous tombons, puisque le Christ garde toujours gravé dans notre être l’appel à aimer comme Jésus. Il suffit seulement que nous puissions redresser nos mensonges et humblement nous présenter devant Dieu avec toutes nos blessures, pour qu’il nous relève et fasse de nous de vrais hommes debout.
Et toi, qu’en penses-tu ? Regardes-tu du porno ? Crains-tu pour ton (futur) mariage à cause d’une addiction au porno ? Viens en parler avec nous par le live chat’ (écoute anonyme et gratuite) :
Source : Un texte de Jason Evert extrait de son livre If You Really Loved Me (Chastity Project, 2007), librement traduit de l’anglais par Corinne L., pour SOSporno.net. Auteurs de nombreux autres livres sur l’amour homme-femme, il dirige avec son épouse Crystalina le site web chastityproject.com et vivent avec leurs enfants dans le Colorado.
Notes
(1) Saint Paul, La Bible, Lettre aux Ephésiens chapitre 5,verset 21-33.
(2) Evangile de Matthieu, chapitre 5, verset 8
(3) Wetzel, Sexual Wisdom, p. 72.
(4) Christopher West, Bonne nouvelle sur le sexe et le mariage, p. 84 dans version anglaise.
Dès mon plus jeune âge, j’ai eu recours à la masturbation, mes pensées s’orientaient vers le sexe et m’empêchaient même de me concentrer à l’école. Cela a pris une proportion énorme en grandissant. À l’adolescence, j’ai lu un livre de Billy Graham traitant des problèmes de la jeunesse, et c’est dans ce livre que j’ai pris conscience que la masturbation était un péché – en ce sens qu’il nous coupe de l’amour de Dieu.
Seulement, il m’était impossible de m’en défaire. Beaucoup plus tard, cela a ouvert la porte à la pornographie. C’est à l’âge de 20 ans, alors que je travaillais la nuit, que je suis tombé sur une chaîne privée française qui présentait un film X. Cela fut une dégringolade. Petit à petit, j’ai regardé des films x en me masturbant…
Avec l’arrivée d’Internet, ce fut la catastrophe. Je voulais aller de plus en plus loin et cela ne me rassasiait jamais : j’ai proposé même à ma femme de pratiquer les clubs de libertinage, Dieu merci elle refusa. J’étais engagé dans ma paroisse, à la direction de la louange. J’ai consulté un spécialiste, j’ai aussi participé à une émission de télévision mais cela n’a rien changé. J’étais dans la mort spirituelle et ne savais pas comment me sortir de cette impasse; cela a duré 25 ans.
“Jésus m’a libéré !”
Pendant tout ce temps, j’ai essayé par la psychologie et la psychiatrie, mais sans résultats (cela ne marche pas toujours…). En surfant sur Internet j’ai lu un article chrétien traitant de la pornographie, et je fus orienté vers le cours “Le chemin de la pureté“. Je croyais que cela était en anglais, mais j’ai découvert que le cours existait en français. J’ai commencé le cours et dès le premier jour, ma joie fut immense ! Jésus m’a libéré !
Aujourd’hui, je suis libre de tout esclavage sexuel et de toute forme d’impureté. C’est un processus de liberté qui s’établit uniquement avec la grâce de Dieu dans une communion quotidienne avec lui.
Sans celle-ci nous ne pouvons rien faire, seul Jésus a pris notre péché sur la Croix. Il suffit de lui faire confiance car il a la puissance que le monde n’a pas pour nous libérer. Je peux dire enfin : celui que le fils affranchit sera réellement libre. Merci à Jésus qui m’a délivré. Merci à mon pasteur qui avait commencé ce travail avec moi. Merci à mon mentor et à toute l’équipe de Pour libérer les captifs que Dieu à mis sur mon chemin !
Et toi, qu’en penses-tu, voudrais-tu toi aussi être délivré du porno par Jésus ? Viens en parler avec nous par le live chat’ ! (écoute anonyme et gratuite)
Certains en doutent : une prière de délivrance du porno, ça peut marcher ?
Prier pour être délivré du porno est efficace
Il existe des personnes qui sont guéries du porno par la prière : on trouve en effet de nombreux témoignages qui l’attestent, comme celui d’Etienne, publié sur ce site. Des spécialistes cathos du sujet nous l’ont aussi confirmé !
Nous devons croire en la puissance de la prière de guérison, qui n’a rien de “magique” : si Dieu veut guérir quelqu’un d’un seul coup, Il le fait. Après tout, Il est Dieu, et il fait ce qu’il veut ! Cependant, en effet, parfois, Il demande aux personnes d’avoir un accompagnement en plus, comme par exemple avec un thérapeute, ou encore avec un parcours comme Libre pour aimer. N’opposons donc pas la prière de guérison à d’autres possibilités de guérison !
Car la prière, dans tous les cas, est toujours nécessaire. Elle peut être le commencement d’une démarche de guérison, et donc la source de ce cheminement.
Une personne proche peut aussi faire cette prière pour décider quelqu’un de son entourage atteinte de cette addiction.
La prière peut être aussi un soutien spirituel pendant tout le long du cheminement pour tenir et franchir des étapes.
La prière peut être encore un soutien après un parcours, pour ne plus retomber. N’oublions pas que sans Dieu, nous ne pouvons rien faire, et qu’avec Dieu, tout est possible !
“Sans moi, vous ne pouvez rien faire”
– Jésus, Evangile de Jean, chapitre 15, verset 5
“Tout est possible à Dieu”
– Evangile de Marc, 10-27
Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous en l’efficacité de la prière ? Venez en parler avec nous par le live chat’ !
Découvrir la prière de délivrance de la pornographie, à l’intercession de Carlo Acutis :
Arrêter de se masturber ? Si tu as en déjà pris l’habitude, tu auras probablement du mal à t’arrêter : on en est vite accro ! Tu croiras même que tu ne peux plus t’en passer, ce qui est absolument faux. Alors voici quelques conseils pour t’en sortir* :
Evite de dramatiser et de te culpabiliser à l’excès. (“J’y arrive pas, je suis nul, je retombe tout le temps, je m’en sortirai jamais je n’en suis pas capable, etc.”). Cela peut te paralyser durablement, et te faire perdre toute estime de toi-même, toute confiance d’en sortir
Essaie de nommer ton désir profond, que la masturbation voudrait compenser. Tâche d’y répondre positivement, en développant tes qualités. Si tu es croyant, confie ce projet à Dieu. Si tu ne l’es pas, essaye de le confier à des croyants, par exemple par le live chat’ de ce site. Confie à Dieu ton cœur et ton corps, ainsi que tes désirs profonds, tes blessures intérieures : solitude, manque d’affection, etc. Si tu es touché par le porno, tu peux aussi prier ou demander la prière de délivrance sur ce site. La masturbation te lance un défi : forger ta personnalité !
Décharge-toi de ton problème.Demande conseil à un bon ami, à un éducateur compréhensif, à ton curé et pourquoi pas à un psychologue qui pourrait t’accompagner. Quand tu exprimes ton problème, tes difficultés pour en sortir, tu t’en décharges déjà à 50% ! Le dialogue et les conseils t’aideront à briser le cercle vicieux et solitaire de la masturbation.
RÉDUIS progressivement les actes de masturbation.Il est plus facile de remonter progressivement une pente que d’arriver d’un seul coup au sommet ! LENTEMENT, MAIS SUREMENT.
Engage-toi dans des activités positives.Engage tes énergies dans des activités culturelles, sportives, sociales ou catholiques. Ce n’est pas en luttant contre tes défauts que tu les vaincras, mais en développant tes qualités.
N’écoute pas ceux qui te poussent aux rapports sexuels pour éviter la masturbation. Le porno et le libertinage – ou vagabondage sexuel – sont bien plus dangereux, bien plus destructeurs, que la masturbation.
Si tu rechutes, tiens bon : il y a des moments où la tentation revient en force après un temps de libération. Il se peut que tu aies courageusement renoncé aux relations sexuelles passagères, et voici que tu dérapes dans la masturbation ? Tu te demandes s’il ne vaut pas mieux reprendre les rapports sexuels ? Se masturber reste une compensation provisoire. Ne t’en inquiète pas. Elle reculera quand tu découvriras un amour fort !
Et, de petite victoire en petite victoire, tu finiras par t’en sortir ! Et si tu retombes, dis-toi que perdre une bataille n’est jamais perdre la guerre !
Alors qu’en penses-tu ? Comment trouves-tu ces conseils ? Viens en parler avec nous par le live chat’ ! (écoute anonyme et gratuite)
Source : article librement adapté d’une page de la brochure pour ados Réussir ta vie sentimentale et sexuelle, Frère Jean-Benoît Casterman, Editions des Béatitudes.
Se masturber, quel est le problème ? Cette nuit, Văn Sinh N. nous a laissé un message sur le formulaire de contact de la page d’attente d’SOSPorno :
“Help me overcome masturbation. Thank you so much.”
Ce qui signifie en français :
“Aidez-moi à sortir de la masturbation. Un grand merci.”
On le voit bien dans cet exemple : cet homme appelle à l’aide…
La masturbation, c’est quoi ?
La masturbation est la recherche solitaire du plaisir sexuel par excitation des parties génitales. Elle est fréquente à l’adolescence avec l’apparition des pulsions sexuelles. Elle peut être alimentée par la recherche de fantasmes, la consommation de porno, etc. Il existe toujours un lien entre porno et masturbation, même si l’inverse n’est pas vrai.
Mais quel est le problème ?
Le vrai problème de se masturber, c’est la quête d’un plaisir centré sur soi-même, sans vraie relation ni vraie tendresse. Comme l’enfant qui suce son pouce. Cela peut engendrer une obsession ou une culpabilité qui empoisonnent ta vie !
La masturbation est aussi une fuite ou une compensation de certaines frustrations : solitude, manque d’affection, etc. Elle peut cacher une blessure secrète. Mais la masturbation n’est pas une solution. Au contraire, elle nous enferme dans le problème. C’est une fuite en avant… et pour les chrétiens, elle est un péché parce qu’elle te coupe de l’amour de Dieu, source de tout amour.
Deux tendances à ÉVITER :
1. BANALISER la masturbation comme une hygiène nécessaire ou une découverte normale et positive de la sexualité.
La masturbation n’est pas inoffensive !
2. DRAMATISER la masturbation comme ce qu’il y a de plus sale et honteux. Mais non : notre corps est beau, et le
plaisir est légitime !
Le problème n’est pas donc physique mais mental :
1. La masturbation affaiblit notre personnalité si elle devient habituelle (accoutumance). Elle affecte notre épanouissement par l’obsession sexuelle, le sentiment d’échec, ou la culpabilité.
2. Se masturber peut aussi parasiter les relations amoureuses par la recherche du plaisir individuel et jouissif au lieu de vivre une vraie RELATION d’amour et de plaisir partagé. Le conjoint pourra en souffrir profondément.
Et toi, qu’en penses-tu ? Penses-tu que ce masturber est anodin ? Viens en parler avec nous par le live chat’ de ce site (discussion anonyme et gratuite) :
Source : réponse librement adaptée d’une page de la brochure pour ados Réussir ta vie sentimentale et sexuelle, Frère Jean-Benoît Casterman, Editions des Béatitudes.