Sommes nous vraiment libres? La question ne date pas d’aujourd’hui. Elle a parcouru les siècles et elle reste d’une brûlante actualité. Mais, avant toute chose, il faut bien comprendre ce que sous-entend le mot « liberté ».
1. Qu’est-ce que la liberté ?
Ce pourrait faire l’objet d’un sujet de philo au Bac. Le Petit Larousse donne la définition suivante : « état de quelqu’un qui n’est pas soumis à la servitude ». Autrement dit, si on s’en tient à cela, nous sommes libres, ce qui n’est pas le cas partout dans le monde, reconnaissons-le.
Je peux aussi concevoir aussi la liberté comme le fait de pouvoir faire ce que je veux : ainsi, je suis libre de donner une gifle à mon voisin si j’en ai envie… Le problème est qu’il n’a pas demandé à la recevoir. Donc nos actes peuvent entraver la liberté des autres.
Faut-il donc être condamné à ne rien faire ? Bien évidemment non ! Cependant, il est important que notre liberté s’exerce en regard de celle des autres : c’est ce qu’on appelle le « bien commun ». Un exemple simple : j’ai la liberté de tondre ma pelouse toute la semaine, mais d’éviter de le faire le dimanche pour préserver la tranquillité de mes voisins.
2. Liberté et vérité
Il est impossible de séparer liberté et vérité. Nous avons la liberté d’accomplir le bien ou le mal : Hitler était libre d’accomplir le bien… Il ne l’a pas fait avec les conséquences terribles qu’on connaît. De même nous sommes libres de mentir ou dire la vérité. Le résultat est, hélas, toujours le même : quelles vont être les conséquences de l’exercice de notre liberté sur les autres ?
Donc, il ne peut avoir de vraie liberté sans conscience. Nous sommes des êtres doués de raison. Mais il importe que notre raison soit formée de façon à reconnaître ce qui est bien ou mal. Ce ne sont pas là des notions subjectives, comme la société actuelle voudrait nous le faire croire.
http://pascalide.fr/la-liberte-spirituelle/
3. Liberté au sens chrétien
Jésus a dit : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » En tant que chrétien, nous ne pouvons nous départir de la vérité. Et cette vérité, ce n’est pas nous qui la décidons, nous la recevons en demeurant fidèles à Dieu. Elle est toujours liée à l’amour : ce n’est pas un concept rigide qui classe définitivement d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Donc, en faisant la vérité, nous sommes toujours plus libres, et, de ce fait, toujours plus heureux.
En conclusion, la vraie liberté est celle qui nous rend heureux. Et notre liberté individuelle ne peut pas s’exercer sans prendre en compte celle des autres. Donc la liberté se construit ensemble, jour après jour, patiemment.
Et vous, comment concevez-vous la liberté ? Venez nous le dire par chat.
« C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage. » Galate