Catégorie : Porno

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Faut-il avoir recours à la pornographie pour être un homme?

Faut-il avoir recours à la pornographie pour être un homme?

Aujourd’hui, l’idée voudrait que, pour être un homme, il faut avoir tout essayé et donc, avoir eu recours à la pornographie. Ainsi, on serait comme tout le monde…
C’est évidemment complètement réducteur, car cela signifierait qu’un homme ne peut s’accomplir que par la réalisation de son désir physique.

1. Que signifie être homme ?

Être homme, c’est d’abord assumer sa masculinité. Un homme est différent d’une femme. C’est dans la nature des choses. Et il n’y a pas de honte à ça. Surtout la théorie du « transgenre » est un mensonge : homme ou femme, nous avons des caractéristiques spécifiques, aussi bien biologiques que psychologiques. Ainsi, c’est ce qui fait notre unicité et notre beauté. Un homme est fort, a une grâce de paternité, charge de protecteur quand il a responsabilité de famille… Stéréotypes, peut être, remis en question aujourd’hui dans notre société. Mais, la première chose est de nous accepter tels que nous sommes, avec nos qualités et nos limites… Et surtout, n’oublions pas que nous sommes faits pour nous donner, et non uniquement recevoir.

https://www.lemonde.fr/blog/sexologie/2019/05/31/differences-hommes-femmes-politiquement-incorrect/

2. La virilité est-elle uniquement liée à la sexualité ?

La réponse est, évidemment non : sinon un prêtre, un moine, un consacré ne serait-il pas homme ? Il est tout à fait possible d’être pleinement homme sans avoir recours nécessairement, à une relation physique. La virilité est façonnée par les attentes sociales et culturelles.
Mais, on oublie l’importance de la paternité spirituelle. Tout prêtre, par son accompagnement spirituel a un rôle en ce sens. Je suis consacré dans le célibat. Et je sais la responsabilité que j’ai, par l’offrande de ma vie, par ma prière, de donner des âmes à Dieu, de permettre à ceux ou celles qui sont mis sur ma route à avancer. Je ne suis qu’un instrument, certes, mais si je ne réponds pas à la vocation que j’ai reçue, qui le fera à ma place ?

Pour conclure, il faut rappeler que la pornographie dégrade l’homme, elle ne le construit pas. Il n’est pas besoin d’essayer pour le comprendre. Chacun doit respecter l’autre dans ce qu’il est et être homme, c’est avant tout être responsable : cela demande un apprentissage constant…

Si vous souhaitez discuter plus longuement de ce sujet, en tout anonymat et discrétion, nous sommes à votre écoute par chat.

pour aller plus loin * que dit la bible sur le fait d’être un homme?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis le Seigneur. » Lévitique 19 ;18

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Pourquoi la pornographie est-elle un mensonge?

Pourquoi la pornographie est-elle un mensonge?

Un des dangers liés à la pornographie, est de croire que ce qu’on regarde est la vérité, que cela correspond à la réalité. Or, c’est faux ! Et cela pour plusieurs raisons.

 

1. La pornographie est un mensonge sur l’amour

La pornographie offre une vision de l’amour qui est complètement erronée. Car elle consiste à faire croire que l’homme n’est pas mieux qu’un animal et vit dans l’assouvissement de ses pulsions. L’important est de posséder et de prendre du plaisir.
D’une part, le vrai bonheur n’est pas de posséder mais, au contraire, de donner, de se donner. Sainte Thérèse de Lisieux écrivait : « Aimer c’est tout donner et se donner soi-même ». Tout ceux qui en ont fait l’expérience peuvent en témoigner. Pourquoi ? Parce que c’est gratuit et cela rend les autres heureux. En effet, quand vous donnez à quelqu’un de l’argent pour qu’il puisse se nourrir, vous faites une bonne action et vous aidez à le maintenir dans sa dignité. Ainsi, vous ne pensez plus à vous-même, mais à l’autre.
D’autre part, quel est le plaisir procuré par la pornographie ? C’est un plaisir égoïste et éphémère : passée la jouissance, vous vous retrouvez insatisfait, vous restez sur votre faim. Même en recommençant, ce ne sera pas mieux, pire, c’est l’addiction qui vous menace.

 

2. La pornographie est un mensonge sur le corps

Il est tentant, en consommant de la pornographie, de croire que notre corps n’est qu’un instrument que nous utilisons à notre guise. Or, c’est faux ! Nous avons reçu notre corps, il ne nous appartient pas. Au jour de notre mort il nous échappera pour redevenir poussière. Nous sommes responsables de notre corps. Et, respectant notre corps, nous devons, bien évidemment, respecter celui de l’autre . Alors pourquoi tant de drames aujourd’hui ? Tout simplement parce que l’autre est considéré comme un objet. Ainsi,quand on en a besoin on l’utilise et puis après, on s’en débarrasse. Il est clair que c’est un comportement on ne peut plus dégradant !

 

3. La pornographie est un mensonge sur la personne

Le drame de la pornographie est qu’elle tend à tout uniformiser : homme ou femme, la différence n’existe plus. Seul importe le plaisir. Et donc l’homosexualité, le triolisme, la polygamie ne sont plus un problème.
Or, un homme est un homme et une femme est une femme. Nous sommes différents et complémentaires, c’est naturel et c’est ce qui fait notre richesse. Et le fruit de cette complémentarité, c’est de donner la vie. De plus, le respect de la personne implique d’être en vérité avec elle : vous ne pouvez pas lui dire que vous l’aimez tout en la trompant ! De plus, en agissant ainsi, vous vous mentez à vous-même…

En conclusion, nous aspirons tous au véritable amour qui seul peut nous combler. Or, la pornographie est un leurre : elle propose un amour faux et totalement déshumanisant.

Si vous désirez réagir à cet article, nous sommes ouverts à toute discussion, dans l’anonymat et la discrétion, par chat’ :

 

« La vérité vous rendra libres. » Jean 8,31

 

Pour aller plus loin:

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Faut-il avoir recours à la pornographie pour être une femme?

Faut-il avoir recours à la pornographie pour être une femme ? Aujourd’hui, l’idée voudrait que, pour être une femme, il faut avoir essayé la pornographie. Ainsi, on serait comme tout le monde… C’est évidemment complètement réducteur, car cela signifierait qu’une femme ne peut s’accomplir que par la réalisation de son désir physique.

1. Que signifie être femme ?

Être femme, c’est d’abord assumer sa féminité. Une femme est différente d’un homme. C’est dans la nature des choses. Et il n’y a pas de honte à ça. Surtout la théorie du « transgenre » est un mensonge : homme ou femme, nous avons des caractéristiques spécifiques, aussi bien physiques qu’intellectuelles, c’est ce qui fait notre unicité et notre beauté. Une femme est souvent délicate, ce qui lui confère une grâce naturelle. De plus, elle développe la plupart du temps un instinct maternel qui lui vient de ce privilège extraordinaire de donner la vie. Elle a également un don de sagesse et d’écoute irremplaçables… La première chose est de s’accepter telle qu’elle est avec ses qualités et ses limites… Et surtout, ne jamais oublier que, comme tout un chacun, elle est faite pour se donner, et non uniquement recevoir.

2. La féminité est-elle uniquement liée à la sexualité ?

La réponse est, évidemment non : sinon une moniale ou une consacrée ne seraient-elles pas femme ? Il est tout à fait possible d’être pleinement femme sans avoir recours nécessairement, à une relation physique. On oublie l’importance de la maternité spirituelle. Toute consacrée par son accompagnement spirituel a un rôle en ce sens.
Il faut également rappeler que, pour être aimée, il n’y a pas besoin de chercher à provoquer, à se faire désirer : nul besoin de porter des tenues qui excitent les sens de l’homme. Être femme, c’est déployer toutes ses qualités naturelles tout en gardant une pudeur responsable.

Pour conclure, il faut rappeler que la pornographie dégrade la femme, elle ne la construit pas, mais la réduit à un simple objet, ce qui n’est évidemment pas juste. Il n’est pas besoin d’essayer pour le comprendre. Chacun doit respecter l’autre dans ce qu’il est et être femme, c’est avant tout être responsable : cela demande un apprentissage constant…

Si vous souhaitez discuter plus longuement de ce sujet, en tout anonymat et discrétion, nous sommes à votre écoute par chat’ :

 

 

« Une femme parfaite, qui la trouvera ?
Elle est plus précieuse que les perles ! » Proverbes 31,10

Pour aller plus loin :

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Comment être responsable face à la pornographie?

Comment être responsable face à la pornographie? La pornographie n’est jamais une fin en soi : rien n’est inéluctable. Il revient à chacun, tant parent que mineur, d’être responsable face à ce que nous regardons. Mais comment ?

 

  1. Se poser les bonnes questions

Avant toute chose, il est important de se poser les bonnes questions. En voici quelques-unes type :

• Comment est-ce que je conçois les rapports entre un homme et une femme ? En termes d’égalité• Quel regard est-ce que je porte sur l’autre ? Un regard amical ? Affectueux ? Admiratif ? De désir ? Il ne s’agit pas de porter un quelconque jugement sur notre comportement mais de réfléchir en toute sérénité.
, de complémentarité, de domination…
• Suis-je capable de me maîtriser : dans mes sentiments, dans mon regard, dans mes actes ? Si non, quels moyens puis-je prendre pour y arriver ?
• Pour un parent, quelle éducation est-ce que je veux transmettre à mon enfant ? Comment puis-je l’aider à être responsable, à parvenir à une maturité affective ?
Ce ne sont que quelques exemples de questions, mais qui peuvent constituer des principes de base solides.

 

  1. Avoir le courage de faire des choix

Être responsable face à la pornographie, c’est savoir faire des choix et les assumer. C’est souvent courageux, parce que nous ne sommes pas dans un environnement porteur. Cela oblige à ramer à contre-courant, quitte à se faire ostraciser par ses camarades. Mais la vérité est à ce prix.

Alors, ces choix peuvent se porter sur ce que l’on regarde, mettre des garde-fous, face à ses fragilités, pour un chrétien, avoir une vie de foi et s’appuyer sur l’eucharistie régulière et le sacrement de réconciliation, la prière… Il y a mille façons d’être responsable : à vous de trouver ce qui vous convient le mieux.

 

  1. L’art de la patience

En conclusion, nous pouvons proposer une dernière piste : apprendre l’art de la patience. À l’heure du tout, tout de suite (ce qui est l’essence-même de la pornographie), redonnons au temps sa juste valeur et apprécions tout à sa juste valeur. Ne cherchons pas à tout accaparer, mais à respecter chaque chose, chaque moment, pour en goûter pleinement la plénitude.

 

Si vous voulez discuter plus longuement, en toute discrétion et anonymat sur ce sujet, nous serons heureux de dialoguer avec vous par chat.

 

« Vois ! Aujourd’hui, je vous propose la bénédiction ou la malédiction : la bénédiction si vous écoutez les commandements du Seigneur votre Dieu, que je vous donne aujourd’hui ; la malédiction si vous n’écoutez pas les commandements du Seigneur votre Dieu, si vous vous écartez du chemin que je vous prescris aujourd’hui, pour servir d’autres dieux que vous ne connaissez pas. » Deutéronome 11 ;27-28

 

Pour aller plus loin:

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la pornographie est-elle légale?

la pornographie est-elle légale? Entendons nous bien: le but de cet article n’est pas d’encourager le visionnage d’images pornographiques. Mais de poser la question du cadre légal de la pornographie. Est-il interdit de regarder des vidéos à caractère pornographique ? Force est de répondre non. Cependant, il y a des lois protégeant les mineurs. Et c’est sur ces lois que nous allons insister. Pour bien faire prendre conscience des risques.

1. Tout le monde peut-il regarder des images pornographiques ?

En effet, toute personne, même un mineur, peut, même si cela est évidemment fortement déconseillé, visionner des images pornographiques. Même si, au terme de la Loi, les sites pornographiques sont tenus de vérifier l’âge des personnes qui les consultent.

2. Quelle protection juridique ?

La Loi fixe clairement les responsabilités de chacun.
Ainsi, l’Article 227-4 du Code Pénal dit ceci : « Le fait soit de fabriquer, de transporter, de diffuser par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support un message à caractère violent, incitant au terrorisme, pornographique, de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine ou à inciter des mineurs à se livrer à des jeux les mettant physiquement en danger, soit de faire commerce d’un tel message, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur. »

3 Porter atteinte à la dignité humaine

Autrement dit, les producteurs d’images à caractère pornographiques, sont responsables des personnes qui visionnent les contenus. Donc ils encourent des sanctions fortes en cas d’infraction.
En effet, l’article 227-3 précise que « Les peines sont portées à sept ans d’emprisonnement et à 100 000 euros d’amende lorsqu’il a été utilisé, pour la diffusion de l’image ou de la représentation du mineur à destination d’un public non déterminé, un réseau de communications électronique ».

Pour conclure, mettons les points sur les i . Le fait qu’il n’y ait pas d’illégalité dans le visionnage de contenu pornographique ne signifie pas que c’est bien, moralement parlant. Il ne s’agit pas de porter un jugement sur quiconque. Mais de rappeler que ce visionnage n’est jamais neutre. Et que les conséquences sur la personne peuvent être très graves. Pour en savoir plus, nous vous incitons à consulter l’article dédié à ce sujet.

Si vous voulez discuter plus longuement sur le sujet, vous pouvez nous rejoindre, en toute discrétion et anonymat, par chat.

« Comment, jeune, garder pur son chemin ?
En observant ta parole. » Psaume 118(119) ;9

 

Pour aller plus loin:

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Eloge de la pudeur – par l’intelligence artificielle (IA) Chat GPT

Nous avons demandé à l’intelligence artificielle Chat GPT de nous écrire un éloge de la pudeur. Le voici, en exclusivité pour SOSporno !

La pudeur, cette vertu délicate et souvent sous-estimée, mérite un éloge sincère. Elle incarne le respect de soi et des autres, et constitue un pilier essentiel dans la manière dont nous interagissons avec le monde qui nous entoure.

La pudeur nous enseigne la valeur de la réserve et de la discrétion. Elle nous rappelle qu’il est précieux de préserver certaines choses pour nous-mêmes et de ne pas tout exposer sans discernement. En respectant notre intimité, nous cultivons un sentiment de dignité et préservons notre individualité.

La pudeur crée une atmosphère de respect mutuel. Elle permet de préserver les frontières personnelles, de reconnaître et de respecter les limites des autres. En reconnaissant et en honorant la pudeur d’autrui, nous témoignons de notre considération et de notre bienveillance envers leur intégrité et leur confort émotionnel.

La pudeur favorise également la découverte et l’épanouissement de la véritable intimité. En retenant certaines facettes de notre être, nous donnons la possibilité à des relations profondes et significatives de se développer. La pudeur nourrit la confiance, permettant ainsi de se dévoiler progressivement, renforçant les liens d’affection et de respect réciproque.

La pudeur est un rempart contre la superficialité. Elle nous rappelle que la valeur d’une personne ne réside pas uniquement dans son apparence physique ou dans l’exposition de sa vie privée. Elle nous encourage à chercher des qualités plus profondes, à cultiver notre intériorité et à apprécier les richesses qui résident au-delà de la simple apparence.

La pudeur nous protège également des influences néfastes de la société. Elle nous permet de résister aux pressions de la sur-exposition médiatique, des comparaisons superficielles et des normes sociales oppressantes. Elle nous invite à trouver notre propre voie, à embrasser notre individualité et à vivre en accord avec nos valeurs.

En célébrant la pudeur, nous préservons la beauté de l’intimité et du mystère. Nous reconnaissons que certaines choses sont précieuses et méritent d’être gardées dans le sanctuaire de nos cœurs. La pudeur nous rappelle que chaque être humain est un trésor unique, méritant le respect, l’admiration et la considération.

Ainsi, que nous choisissions de nous habiller modestement, de préserver notre vie privée ou de témoigner du respect envers les autres, la pudeur est une vertu qui élève et enrichit nos interactions avec le monde. Elle nous invite à embrasser la beauté et la profondeur de l’intimité, faisant de chaque moment partagé une occasion précieuse de connexion authentique et d’amour véritable.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Quelle importance accordez-vous à la pudeur ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin, sur le même thème :

Gendarmes-Saint-Tropez-nudisme-naturisme-voyeurisme
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Naturisme, nudisme, voyeurisme : liaisons dangereuses ?

Naturisme, nudisme, voyeurisme, des liaisons dangereuses ?

Le naturisme, c’est quoi ?

Selon le dictionnaire, le naturisme est une doctrine prônant l’intégration physique de l’homme à la nature, par la consommation d’aliments naturels, la vie en plein air et le nudisme.

Il s’agit donc d’une philosophie de vie qui peut cependant avoir ses dérives, notamment en absolutisant la nudité comme une fin en soi, sans tenir compte des contraintes de la vie en société, du besoin d’intimité de l’Homme et de pudeur, notamment vis à vis de l’autre sexe et des enfants.

En clair, le naturisme prônant le nudisme fait fi des normes sociales et d’hygiène corporelle pourtant nécessaires à la vie en société.

Le nudisme, c’est quoi ?

Le nudisme serait une composante du naturisme. Beaucoup de promoteurs du nudisme préfèrent se faire appeler naturistes pour la promotion de leur pratique. De fait, le terme naturisme étant plus vendeur, avec une tonalité écologique, que le nudisme dans son simple appareil. Il y aussi dans le naturisme une certaine illusion du retour du jardin d’Eden, avec une grande naïveté de certains, au profit des autres.

Le naturisme reste très proche du nudisme, ce qui engendre le voyeurisme, notamment avec la prolifération des voyeurs sur les plages naturistes.

Or le voyeurisme conduit souvent à une addiction à la pornographie pour ceux qui ne peuvent plus s’en passer.

Les dérives du nudisme/naturisme sont donc dangereuses aussi pour les personnes pratiquantes (il n’y a pas de nudistes non-pratiquants !) et cela peut conduire à ces situations à hauts risques :

  • exhibitionnisme : obsession pathologique poussant certains individus à exhiber leurs organes génitaux en public (condamné par la loi)
  • outrage public à la pudeur : acte répréhensible dans l’espace public ou violation du droit à la pudeur, démontrée par une indécence naturelle, telle qu’une exhibition sexuelle, une relation sexuelle ou même une masturbation à la vue d’un public.
  • attentat à la pudeur : qualification juridique historique de l’agression sexuelle, ce qui désigne tout acte sexuel effectué sous la contrainte et/ou portant atteinte à l’intégrité sexuelle d’une personne.

Les procès où les liens entre nudisme et exploitation de photos ou de vidéos au profit de l’industrie pornographique sont légion. Il peut y avoir dans certains cas un risque de pédopornographie lorsqu’il s’agit de familles naturistes, voire même de relations incestueuses dans la famille.

Pour toutes ces raisons, naturisme, nudisme et voyeurisme ont bien des liaisons dangereuses.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Avez-vous déjà pratiqué du nudisme ou du naturisme ? Venez en discuter sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin :

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    Accès des mineurs à la pornographie : +36% en 5 ans

    L’Arcom dévoile les derniers chiffres de Médiamétrie qui témoignent d’une inquiétante augmentation du nombre de mineurs exposés à la pornographie : +36% en 5 ans. C’est phénomène massif qui s’aggrave d’année en année, détaille cette étude consultable en ligne.

    Ainsi, chaque mois :

    • 2,3 millions de mineurs fréquentent des sites pornos, un chiffre en croissance rapide ces dernières années.
    • 30% des mineurs se rendent (chaque mois) sur un site pour adultes (contre 37% pour les adultes) et 9% quotidiennement
    • 51% des garçons de 12-13 ans se rend sur ces sites, 65% pour les 16 et 17 ans
    • en moyenne 12% de l’audience des sites adultes est réalisée par les mineurs (17% sur certains sites)
    • quotidiennement, près d’un mineur sur dix se rend sur les sites à destination des adultes
    • 75% des mineurs qui fréquentent des sites pornographiques le font exclusivement sur leur smartphone (55% pour les adultes)

    Chaque mois en 2022, plus d’un tiers des internautes s’est rendu sur des sites ‘adultes’. La proportion est à peine plus faible chez les mineurs. Chaque jour, ces sites sont fréquentés par 10% des internautes, quel que soit l’âge.

    La part des mineurs fréquentant des sites ‘adultes’ a progressé de +9 points en 5 ans :  de 19% fin 2017 à 28% fin 2022 et la fréquentation moyenne quotidienne des mineurs est également en hausse.

    Une explosion de l’exposition des mineurs à la pornographie

    Le nombre de mineurs visitant des sites adultes chaque mois a augmenté de +36% en 5 ans (+ 600 000). Le nombre d’adultes est en revanche assez stable. Les visiteurs de sites porno dit aussi “sites adultes” y passent en moyenne 1h45 par mois avec une durée de consultation qui varie fortement selon l’âge.

    • Les sites à destination des adultes concernent plus de 19 millions d’internautes chaque mois, soit 36% des internautes.
    • Les visiteurs de ces sites y passent en moyenne 1h45 par mois, une durée portée à près de 2h pour les majeurs, mais en revanche inférieure à une heure pour les mineurs (50 mns)
    • L’âge et le sexe sont des déterminants forts de la consommation de pornographie : plus de la moitié des garçons de 1217 ans s’y rendent 
    • Dès 12 ans, les garçons qui visitent des sites adultes y passent une heure par mois en moyenne, et 36 minutes par mois dès l’âge de 10 ans !
    • Tout âge confondu, chaque mois en moyenne, les hommes sont 2,5 fois plus nombreux (53%  vs 20%) et passent sur les sites adultes trois fois plus de temps que les femmes (2h12 par mois vs 43 minutes).
    • Le temps passé sur les sites adultes est particulièrement concentré sur quelques sites pour les mineurs : les 5 premiers sites captent 59% du temps passé sur les sites adultes (vs 43% chez les majeurs). Le premier d’entre eux, qui connaît une envolée des visiteurs mineurs depuis 2017, rassemble 1,4 million de mineurs chaque mois, soit 18% des visiteurs. Pour plusieurs sites, les mineurs représentent plus de 10% de l’audience.

    L’Arcom est engagée dans cette bataille

    Conformément à la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger des violences conjugales, l’Arcom est chargée de  faire respecter l’interdiction de l’accès des mineurs aux sites pornographiques. L’Arcom a ainsi mis en demeure dix sites pornographiques de mettre en œuvre des mesures concrètes afin d’empêcher l’accès des mineurs à  leurs contenus. Une décision du tribunal administratif de Paris est d’ailleurs attendue le vendredi 7 juillet à ce sujet.

    De son côté, le Sénat a publié en septembre 2022 un rapport d’information sur l’industrie du porno, au nom de la délégation aux droits des femmes, dévoilant l’enfer du décor mais aussi la responsabilité des réseaux sociaux, et incluant des recommandations pour lutter contre les violences pornographiques et leurs conséquences.

    Enfin, l’académie de médecin a également pointé les nombreux dangers du porno le 24 janvier 2023, tandis qu’en Grande-Bretagne, un rapport de police indique que 50% des agressions sexuelles sont dues à l’addiction au porno.

    A ce sujet, lire aussi :

    Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :


     

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    La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain

    La masturbation : l’avis d’un prêtre dominicain, le Frère Paul-Adrien !

    Faut-il arrêter ou continuer la masturbation ? La masturbation féminine ou la masturbation masculine est-elle bien ou pas pour la santé physique et mentale ? Comment arrêter l’addiction à la masturbation ? Comment arrêter de voir les films pornographiques ? Pourquoi arrêter la masturbation ? Le challenge no fap / nofap ?

    Voici des questions auxquelles le dominicain Frère Paul-Adrien essaye de répondre dans cette vidéo, après plusieurs recherches auprès d’experts. Si vous avez encore des doutes s’il faut arrêter de se masturber ou pas, cette vidéo est faites pour vous. Que tu sois en couple ou célibataire, la masturbation est un acte qui peut impacter plusieurs aspects de ta vie sur le moins et long terme.

    Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

     

    Son propos sur la masturbation :

    « La masturbation, on n’en parle pas beaucoup, mais c’est délicat à traiter comme sujet. Mais je m’aperçois que cela concerne plus de monde que ce qui n’y paraît, à juste titre d’ailleurs, parce qu’il y a des vrais  enjeux derrière : des enjeux sur la vie affective, la vie amoureuse, sur le rapport à son propre corps, sur l’acte sexuel, qui est une bonne chose. Il y a aussi des enjeux spirituels. Donc je comprends qu’il y ait des gens qui luttent avec le porno. C’est un vrai sujet de conversation. Je m’étais dit que j’allais prendre le temps pour faire une vidéo  sur ce sujet…

    Porno et whisky, même combat ?

    « C’est ici que je ressors ma comparaison avec le whisky : je suis un bon amateur  de whisky. Celui 12 ans d’âge écossais, ça me parle. Le whisky, c’est comme le sexe, c’est bon, c’est une bonne chose, ça fait partie des plaisirs de la vie. Le sexe a été voulu par Dieu, et il a dit que « c’est très bon » (La Bible, livre de la Genèse, chapitre 1). De mon côté, j’y ai renoncé pour pouvoir suivre le Christ avec tout ce que je suis. Mais ce n’est pas parce que j’y ai renoncé que je ne suis pas capable de savoir ce que sont les bonnes choses : donc le sexe, c’est bon.

    Maintenant, est-ce que le sexe tout seul, c’est une bonne chose ? Alors je vous pose la question : est-ce que boire du whisky tout seul, c’est une bonne chose ? Imaginez la même  situation, c’est juste un homme qui vous dit « j’étais triste, j’avais le moral dans les  baskets, donc j’étais tout seul chez moi, et j’ai  pris mes 2 verres de whisky ». Je comprends, c’est vrai que la vie est pas toujours facile.  Mais en même temps, on a quand même le sentiment que c’est une bêtise, et qu’un warning s’allume !

    La masturbation, c’est la même chose. On devrait avoir ce warning, qui prend plutôt la forme d’un sentiment diffus de culpabilité. On ne se sent pas à l’aise. Ces personnes  ne sont pas fières de se masturber. Ce n’est pas cela, la vie. Visez quelque chose de plus grand !

    Se masturber réduit-il le cancer de la prostate ?

    Il y aurait une étude qui vient de médecins américains et qui vous dit que se masturber, c’est quelque chose qui réduit le cancer de la prostate. Écoutez,  je sais pas ce qu’elle vaut cette étude, et à titre personnel, vous ne pourrez pas m’enlever de la tête le fait que ça ressemble furieusement à l’une de ces arnaques sur Internet !

    Enfin, imaginez quelqu’un qui vous dit « deux whisky par jour, c’est le meilleur moyen pour éviter un cancer ». Il se dit « bon OK très bien, mais je vais peut-être quand-même essayer de trouver d’autres moyens ! ». Et puis les adolescents de 1618, ils ne se masturbaient pas pour éviter un cancer de la prostate ! Et les gens de 40 ans qui se masturbent, ça me fend le cœur ! C’est parce qu’ils sont malheureux, cela a besoin d’être dit. Avant de nous parle du cancer de la prostate,  faut nous parler du malheur des gens ! Ou alors des problèmes d’addiction. Parce que ça aussi, c’est un vrai problème : oui, la masturbation entraîne des phénomènes d’addiction. Alors  évidemment, ça fait pas très glamour ou très sexy, mais y a quand même de la sagesse là-dedans !

    Se masturber, une vraie addiction

    Imaginez une autre situation : un de vos amis vous dit : « J’ai du mal à m’endormir, alors ce que je fais, c’est que le soir avant de m’endormir, ça me détend, je me prends mon verre de whisky ! Tous les soirs. Dans ma chambre tout seul ». Vous voyez le signal que ça renvoie ? C’est pas le bon. Je pense que cette personne, on lui dirait « mon coco, je sais pas où  tu vas, mais tu vas pas dans la bonne direction. À mon avis, il y a un pas du côté de l’alcoolisme qui est en train d’être franchi. » Si on me répond : « Ah, l’alcoolisme tout de suite… la masturbation, c’est pas pareil… ».

    Le plaisir sexuel

    Bon écoutez : le plaisir sexuel, c’est un plaisir d’une telle intensité… que tout le monde le veut. Et donc il y a tout un mécanisme qui se met en place avec les  neurotransmetteurs, le circuit de la récompense, enfin bref, y a tout un mécanisme d’addiction  qui se met en place très vite. Alors qu’en fait, le sexe est une belle chose. Être “accro”, entre  guillemets, au sexe, normalement, le but derrière, c’est que ça vous permet d’être accro à une personne, c’est à dire que vous l’avez dans la peau. Vous l’aimez, quoi ! C’est la vôtre, vous vous donnez à elle. Et puis, ce qui est bien, c’est qu’ensuite, comme vous êtes deux, il y a quelqu’un pour vous. Et avec le temps, les choses deviennent réglées de manière  naturelle. Et pour ce qu’il y a de plus beaux, c’est-à-dire, une personne en face.

    Pour revenir au whisky,  c’est la même chose. Normalement, le vrai plaisir du whisky, ce n’est pas ce qu’il y a dans le verre. Même le très bon whisky 12 ans d’âge écossais. Le vrai plaisir du whisky, c’est tout un contexte, c’est l’ambiance, la soirée, la personne avec qui vous le prenez. Quand vous êtes tout seul, à la place de s’attacher à une personne, on s’attache à la bouteille. C’est pour ça que je comprends les personnes qui se battent pour arrêter la masturbation. Est-ce qu’il y a de la grandeur là-dedans ?

    Quelques trucs pour sortir de la masturbation (et du porno)

    Donc, pour vous aider, 2 petites astuces :

    1. Se fixer des limites à ne pas franchir

    C’est dans votre tête que ça se passe. Le premier truc, c’est que il faut savoir là où vous voulez aller, vous devez avoir un idéal. Et une discipline spirituelle pour tendre vers cet idéal. Vous allez me dire que je sors tout de suite les grands mots, mais quand même, vous devez savoir où vous allez. C’est pour cela que j’ai passé pas mal de temps sur cette comparaison que le whisky. Vous devez avoir des bornes dans votre vie en vous disant : « Ça ? Ça c’est NON ». Exemple : « Le whisky tout seul, c’est NON, le sexe tout seul, c’est NON ». C’est d’abord là que ça se passe. Après, il y aura des combats, il y aura peut-être des chutes. Mais au moins, que ce soit clair dans votre tête !

    2. Repérer les facteurs déclenchants et mettre des barrières

    Deuxième astuce, toujours de bon sens : repérer  les facteurs déclenchants. Premier facteur déclenchant, c’est la pornographie. C’est toujours comme le whisky. Si vous êtes porté sur la bouteille de whisky, vous la mettez sous clé. Et il n’y a rien de honteux à dépenser 5 ou 10€ par mois pour avoir un filtre internet digne de ce nom. Moi, ça m’arrive d’en utiliser. En plus, c’est pas mal, cela permet de mieux gérer aussi  le temps qu’on passe sur Internet. Et ça permet de rendre les tentations gérables. Même si vous aimiez vraiment votre femme, vous auriez pas peur qu’elle le découvre. En fait, c’est le plus beau cadeau que vous pouvez lui faire. Celui que je recommande sur Android, c’est Truple. Et sur PC, il est plus intrusif, c’est Pluckeye. Les deux sont biens parce que c’est  fait pour être autogéré. Il ne s’agit pas des systèmes de mot de passe et de systèmes de délais. Et donc, en fait, vous vous autoéduquez à résister à la tentation. Franchement, c’est pas mal.

    Le 2eme facteur déclenchant, ce sont les insomnies. C’est toujours le concept de la bouteille de whisky, c’est pour ça que je dis que ça marche pas mal comme comparaison. Vous n’avez pas de bouteille de whisky dans votre table de chevet ? C’est pas bien d’avoir une bouteille de whisky dans sa chambre ! Eh bien dans votre chambre, il n’y a pas internet, pas de téléphone portable ou des trucs comme ça !

    La 3e astuce, c’est la prière et la confession, parce que oui, j’ai pas commencé par là, mais la masturbation est un péché (= séparation de l’amour de Dieu, ndlr). J’ai pas commencé par à parce que ça faisait un peu trop le curé qui vient avec ses gros sabots. Mais soyons clairs ! Confessez-vous. Et vous aurez plus d’estime pour vous-même. Et vous ferez des choses grandes. Alors je sais que c’est pas facile, donc on est là pour vous aider et vous accompagner (venez en parler sur le chat’!). On n’est pas là pour vous juger. On fait ce qu’on peut. Et je  le redis, pour que les choses soient bien claires, Dieu n’est pas venu sauver les justes, mais les pécheurs. On en est tous là.

    Dernier point, c’est l’hygiène de vie : il faut  avoir une vie remplie, avec du sport, et tout et tout. Ça ne résoudra pas tous les problèmes d’insomnies, mais on fait ce qu’on peut, et ça commence aussi par là. Après, il y a plein d’autres conseils. J’avais fait une vidéo qui reste parfaitement d’actualité, à laquelle je vous renvoie, « Arrêter le porno ». Parce que tous les conseils que je donne là sont quasiment exploitables ici. Je sais que c’est pas facile, et  je sais que c’est pas une discussion très agréable… Si jamais je vous disais le nombre de personnes que ça concerne, cela vous déculpabilisera ou pas ? En tout cas, cela prouve qu’on sait ce que c’est. Donc courage  les petits gars !

    Et puis dites-vous que c’est beau d’avoir une belle vie, donc allez-y, levez-vous !

    Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et bienveillante) :

    Pour aller plus loin sur le sujet :


    Notes

    Ce que dit le catéchisme de l’Eglise catholique de la luxure et de la masturbation :

    §2351
    La luxure est un désir désordonné ou une jouissance déréglée du plaisir vénérien. Le plaisir sexuel est moralement désordonnée, quand il est recherché pour lui-même, isolé des finalités de procréation et d’union.

    §2352
    Par la masturbation, il faut entendre l’excitation volontaire des organes génitaux, afin d’en retirer un plaisir vénérien. «Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Église que le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné». «Quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité». La jouissance sexuelle y est recherchée en dehors de «la relation sexuelle requise par l’ordre moral, celle qui réalise, dans le contexte d’un amour vrai, le sens intégral de la donation mutuelle et de la procréation humaine» (CDF, décl. «Persona humana» 9).

    Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l’action pastorale, on tiendra compte de l’immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l’état d’angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui peuvent atténuer, voire même réduire au minimum la culpabilité morale.

     

    SOSporno-Chemsex
    Foire aux questionsPorno

    Le chemsex, c’est quoi ? L’avis de l’Académie de médecine

    Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le « chemsex ». Mais qu’est-ce que c’est ?

    Chemsex” est un mot-valise combinant « chemical » (produits chimiques en anglais) et sexe, est le fait de combiner la pratique du sexe et la prise de drogue(s). Le porno est souvent lié.

    Le rapport de l’Académie de médecine explique le chemsex

    « Le Chemsex est un phénomène complexe, qui n’est pas toujours pathologique, mais a des implications et comporte des risques pour la santé physique et mentale potentiellement graves. Les substances les plus consommées dans ce cadre sont les cathinones de synthèse, mais également le GHB (gammahydroxybutyrate) et son précurseur le GBL (gammabutyrolactone), et, dans une moindre mesure, la cocaïne, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), la kétamine et la méthamphétamine.

    Elles le sont de manières très variées : voie orale, inhalée ou fumée, intranasale (‘sniff’), intraveineuse (‘slam’), et intrarectale (‘plug’). Le Chemsex concerne presque exclusivement la communauté jeune adulte homosexuelle et reste un phénomène essentiellement urbain. Il ne s’agit pas en soi d’une pratique nouvelle mais le groupe de travail a souhaité l’évoquer car elle a également été profondément renouvelée par l’avènement de réseaux sociaux avec l’utilisation d’applications dédiées qui permettent une mise en œuvre quasi immédiate et l’apparition de nouveaux usages en consommation de toxiques (par exemple l’utilisation de la métamphétamine par voie intraveineuse). »

    Des conséquences dramatiques pour la santé

    « L’enquête européenne EMIS réalisée en 2017 montre ainsi que 915% des hommes homosexuels interrogés dans les pays du Benelux rapportent une expérience de Chemsex le mois précédent, 68% en Espagne, France, RoyaumeUni et Irlande, et moins de 5% dans les autres pays européens. Notons qu’en France, 1.6% le font avec utilisation de la voie intraveineuse et que la pratique du ‘slamming’ se développe dans les tranches d’âge les plus jeunes.

    Outre l’augmentation des infections sexuellement transmissibles et des transmissions HBV et HIV dans ces populations, l’utilisation de métamphétamine s’accompagne aussi d’un usage intraveineux plus fréquent, d’un risque d’addiction plus élevé, d’un risque de comportements agressifs, compulsifs et impulsifs, de psychoses toxiques fréquentes, graves et prolongées, de crash méthamphétaminique grave et prolongé avec conduite suicidaire, et de neurotoxicité. »

    « Notons qu’en termes de prévention, plusieurs évènements cibles précédant les premières expériences de ‘Chemsex’ ont été identifiés, dont 3 au moins concernent les adolescents : aussitôt après le dépistage clinique de VIH, juste après une rupture amoureuse, suite à une immigration en milieu urbain, et les contextes de tourisme sexuel. »

    Et toi, que penses-tu du chemsex ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

    Pour aller plus loin :