Catégorie : Foire aux questions

Intelligence-articielle-IA-addiction-porno
Foire aux questions

Les conséquences de l’addiction au porno ? Réponse de l’IA !

Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) quelles sont les conséquences de l’addiction au porno. Voici sa réponse, sans équivoque.

Chat GPT explique : « L’addiction à la pornographie peut avoir plusieurs conséquences négatives sur la vie d’une personne. Tout d’abord, cela peut affecter la santé mentale et émotionnelle de la personne en question, entraînant une diminution de l’estime de soi et une dépression.

Et d’ajouter : « De plus, cela peut également affecter les relations sociales, professionnelles et familiales de la personne, en créant des problèmes dans les interactions avec les autres, ainsi qu’un manque de concentration et l’incapacité de se concentrer sur des tâches importantes. » 

« De plus, l’addiction à la pornographie peut également conduire à des comportements inappropriés et dangereux, comme le cyberharcèlement ou le viol en ligne. L’abus continu de la pornographie peut également avoir un impact négatif sur la vie sexuelle d’une personne, en rendant difficile l’établissement d’une relation saine et épanouissante avec un partenaire sexuel. » 

« Il est important de noter que l’addiction à la pornographie est considérée comme une maladie mentale dans certains cas (!), il est donc essentiel que toute personne présentant ces symptômes cherche une aide professionnelle pour obtenir un traitement adapté à sa situation individuelle. » 

En résumé, l’Intelligence artificielle est très claire : être addict au porno peut vous conduire à des situations à hauts risques !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en discuter avec nous sur le live chat’ ! (discussion anonyme et gratuite)

Pour aller plus loin :

Porno-IA-Intelligenceartificielle
Foire aux questions

Comment sortir du porno ? La réponse de l’Intelligence Artificielle !

Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) comment sortir de l’addiction au porno. Voici sa réponse, sans complaisance.

Chat GPT explique :

Il existe plusieurs méthodes pour sortir de l’addiction au porno, mais il est important de comprendre que cela peut prendre du temps et nécessiter un effort consciencieux. Voici quelques étapes qui peuvent être utiles :

1. Reconnaître le problème

Il est important de reconnaître que vous avez un problème d’addiction à la pornographie. (Bon, là-dessus l’Intelligence artificielle ne se trompe pas !).

2. Comprendre les causes

Les addictions sont souvent causées par des problèmes relationnels, émotionnels ou psychologiques sous-jacents.

3. Solliciter l’aide professionnelle

Un thérapeute peut aider à comprendre les raisons de l’addiction et de développer des stratégies pour y faire face.

4. Éliminer les déclencheurs

Les déclencheurs, tels que les sites web pornographiques, peuvent être supprimés pour éviter les tentations.

5. Adopter des activités positives

Faire du sport, lire, ou passer plus de temps avec ses proches peut aider à remplacer le comportement addictif.

6. Être patient et persévérant

Sortir de l’addiction peut prendre du temps. Il est important de se fixer des objectifs réalisables et d’être patient avec soi-même.

Et toi, que penses-tu de cette réponse de cet assistant d’Intelligence artificielle ? Es-tu d’accord avec lui ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

SOSporno-Chemsex
Foire aux questionsPorno

Le chemsex, c’est quoi ? L’avis de l’Académie de médecine

Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le « chemsex ». Mais qu’est-ce que c’est ?

Chemsex” est un mot-valise combinant « chemical » (produits chimiques en anglais) et sexe, est le fait de combiner la pratique du sexe et la prise de drogue(s). Le porno est souvent lié.

Le rapport de l’Académie de médecine explique le chemsex

« Le Chemsex est un phénomène complexe, qui n’est pas toujours pathologique, mais a des implications et comporte des risques pour la santé physique et mentale potentiellement graves. Les substances les plus consommées dans ce cadre sont les cathinones de synthèse, mais également le GHB (gammahydroxybutyrate) et son précurseur le GBL (gammabutyrolactone), et, dans une moindre mesure, la cocaïne, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine), la kétamine et la méthamphétamine.

Elles le sont de manières très variées : voie orale, inhalée ou fumée, intranasale (‘sniff’), intraveineuse (‘slam’), et intrarectale (‘plug’). Le Chemsex concerne presque exclusivement la communauté jeune adulte homosexuelle et reste un phénomène essentiellement urbain. Il ne s’agit pas en soi d’une pratique nouvelle mais le groupe de travail a souhaité l’évoquer car elle a également été profondément renouvelée par l’avènement de réseaux sociaux avec l’utilisation d’applications dédiées qui permettent une mise en œuvre quasi immédiate et l’apparition de nouveaux usages en consommation de toxiques (par exemple l’utilisation de la métamphétamine par voie intraveineuse). »

Des conséquences dramatiques pour la santé

« L’enquête européenne EMIS réalisée en 2017 montre ainsi que 915% des hommes homosexuels interrogés dans les pays du Benelux rapportent une expérience de Chemsex le mois précédent, 68% en Espagne, France, RoyaumeUni et Irlande, et moins de 5% dans les autres pays européens. Notons qu’en France, 1.6% le font avec utilisation de la voie intraveineuse et que la pratique du ‘slamming’ se développe dans les tranches d’âge les plus jeunes.

Outre l’augmentation des infections sexuellement transmissibles et des transmissions HBV et HIV dans ces populations, l’utilisation de métamphétamine s’accompagne aussi d’un usage intraveineux plus fréquent, d’un risque d’addiction plus élevé, d’un risque de comportements agressifs, compulsifs et impulsifs, de psychoses toxiques fréquentes, graves et prolongées, de crash méthamphétaminique grave et prolongé avec conduite suicidaire, et de neurotoxicité. »

« Notons qu’en termes de prévention, plusieurs évènements cibles précédant les premières expériences de ‘Chemsex’ ont été identifiés, dont 3 au moins concernent les adolescents : aussitôt après le dépistage clinique de VIH, juste après une rupture amoureuse, suite à une immigration en milieu urbain, et les contextes de tourisme sexuel. »

Et toi, que penses-tu du chemsex ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

Sexting-porno
Foire aux questionsPorno

Le sexting, c’est quoi ?

Dans un rapport rendu public le 24 janvier 2023, l’Académie de médecine pointe du doigts les nombreux dangers du porno, dont le “sexting”, qui peut également se transformer en revenge porn. Mais qu’est-ce que c’est ?

Le rapport de l’Académie de médecine explique le “sexting” :

« Il s’agit d’une pratique extrêmement banale à l’adolescence apparue à la fin des années 2000. Dans les pays anglosaxons, 20 à 40% des adolescents de lycée déclarent avoir déjà envoyé des photos ou vidéos partiellement ou totalement dévêtus. C’est le sexting secondaire qui pose le plus de problème car il s’associe dans ce cas au cyberharcèlement ou à la cyberviolence. Du reste, un tiers des jeunes connait une personne affectée négativement par des pratiques de sexting. Le harcèlement concerne en France près de 700 000 enfants chaque année, et celuici comprend presque toujours une composante de cyberharcèlement sur l’image. La cyberviolence a certaines spécificités comparées aux autres expressions de la violence : elle prend volontiers un caractère viral sur les réseaux sociaux ; elle a une temporalité marquée par son caractère permanent et « nonstop » ; elle est ressentie comme anonyme ; elle s’inscrit dans un sentiment d’impunité des auteurs car la répression apparait difficile. »

« L’étude française la plus détaillée a été réalisée par Marion Rousseau lors d’une thèse de médecine. Plus de 1200 lycéens ont été interrogés sur leur pratique de cybersexualité : sur les 66% d’entre eux qui pratiquent la cybersexualité, le sexting est majoritaire : 21% des adolescents envoient des sextos et 60% en reçoivent. Notons que 12 %  des garçons les diffusent. Les facteurs corrélés au sexting sont le temps passé, le nombre d’amis, et le nombre de messages échangés (tout confondu) sur les réseaux sociaux, une mauvaise estime de soi, l’absence de contrôle parental, avoir subi des violences et la consommation d’alcool ou de drogue. Comme pour le cyberharcèlement, le sexting pose des problèmes nouveaux en termes d’éducation à la sexualité et de nécessaire accompagnement par les adultes responsables. »

Le sexting secondaire est maintenant puni par la loi

Le sexting est régi par l’article 22723 du Code Pénal qui sanctionne par 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, « la fixation, l’enregistrement ou la transmission de l’image d’un mineur à caractère pornographique mais également son acquisition, sa détention et sa diffusion ». La loi du 5 Août 2013, a précisé que si le mineur représenté a 15 ans, les faits sont punis même s’ils n’ont pas été commis en vue de la diffusion de l’image. Le fait d’utiliser pour la diffusion un réseau de communication électronique est une circonstance aggravante. A noter que « le fait de diffuser un message à caractère pornographique susceptible d’être vu ou perçu par un mineur est également puni : article 22724 du Code Pénal ».

La loi du 7 octobre 2016 a inséré l’article 22621 dans le Code Pénal. Celuici précise le caractère sexuel des images ou paroles prises dans un lieu public ou privé. Les peines sont majorées à 2 ans d’emprisonnement et 60 000 euros d’amende. Il précise aussi le cas du revenge porn : « est puni, en l’absence d’accord de la personne pour la diffusion, de porter à la connaissance du public ou d’un tiers tout
enregistrement ou tout document portant sur des paroles ou images présentant un caractère sexuel, obtenu, avec le consentement exprès de la personne ou par ellemême ».

Et toi, que penses-tu du sexting ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

conjoint regarde pornographie
Foire aux questionsPorno

Que faire lorsque son conjoint regarde de la pornographie ?

“Je le sais, je le sens, mon conjoint(e) regarde de la pornographie !” Cette idée vous est déjà passée par la tête ? Vous ne vous sentez pas bien, et vous ne savez pas quoi faire ? 

C’est normal, cette situation n’est pas celle que vous désirez pour votre vie de couple et cela vous attriste.

Votre première réaction sera peut-être de vouloir le confronter, mais il est possible qu’il nie. Il dira peut-être que c’est quelqu’un d’autre qui a utilisé son ordinateur/téléphone. Peut-être qu’il vous dira qu’il savait que vous l’espionniez et qu’aller sur ce site vous embêterait.

Peu importe pourquoi votre mari ou votre femme vous ment par rapport à son addiction à la pornographie, sachez que mentir est difficile pour tous.
Votre mariage n’est pourtant pas sans espoir. Cela va demander du temps, des compromis et du travail de votre part à tous les deux mais votre mariage, votre couple peut être restauré !

Que faut-il faire si votre mari/femme regarde de la pornographie ?

  1. Confrontation dans la douceur : Lui en parler

Si vous venez de le découvrir, prenez du temps pour digérer la nouvelle. La pornographie crée un sentiment de honte chez la personne qui la regarde. Si votre conjoint(e) se sent attaqué(e) sur sa fragilité, il/elle se braquera et ne voudra pas en parler. Cela se transformerait en conflit et ce n’est pas ce que vous recherchez.

Confrontez cette situation dans la douceur et réagissez avec amour. Cela n’est pas toujours facile car vous vous sentez sûrement blessé(e) par cette habitude prise. Gardez courage !

2. Être dans une disposition d’écoute

Si votre conjoint(e) consomme régulièrement des contenus pornographiques, sachez que le problème remonte sûrement à quelques années. C’était peut-être déjà le cas avant que vous vous rencontriez.
Essayez de dire à votre conjoint(e) que vous êtes là pour l’aider et l’écouter. Parfois, en parler est un début de chemin de guérison.

Tout en restant dans une disposition d’écoute, c’est-à-dire, ne pas juger ce qu’il/elle va dire, ne pas interrompre le temps de parole et bien veiller à ce que chacun ait un temps de parole égal.

Essayez de comprendre comment il en est arrivé là. Trop de pression au travail ? Un stress immense ? Un moment de défoulement ou un temps de refuge lorsqu’il se sent découragé ? Ou tout simplement de la curiosité ?

3. Orienter votre conjoint(e) vers un spécialiste

Après en avoir discuté en couple, vous pouvez proposer à votre conjoint(e) d’aller voir un spécialiste. Il existe des coachs/thérapeutes spécialisés dans l’addiction à la pornographie et la masturbation.
Vous pouvez aussi consulter ensemble une conseillère conjugale si vous jugez bon de prendre un temps pour votre couple. Prenez cette décision à deux et n’imposez pas ce genre de thérapie à votre moitié. Cela pourrait le/la braquer et l’enfermer encore plus dans sa solitude.

4. Ne vous sentez pas coupable si votre conjoint(e) regarde de la pornographie

Apprendre que son conjoint est Addict à la pornographie peut vous faire entrer dans une démarche de prise de responsabilité ou encore de culpabilité. Un de vos réflexes sera sûrement de vous dire que vous pouvez “réparer” votre moitié. Voici quelques points que vous devez réaliser :

  • Il/Elle utilise de la pornographie pour une certaine raison et cela remonte certainement à bien avant votre rencontre
  • Il ne quittera la pornographie uniquement s’il le désire. Vous pouvez l’aider et motiver sa décision mais vous ne pourrez pas le forcer à le faire.
  • Prendre toute la responsabilité sur la guérison pourrait vous faire changer de rôle et passer d’épouse à mère ou policier.
  • Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas un top model que votre conjoint(e) consomme de la pornographie.

Lire aussi : Face au porno, comment réagir ?

Dans tous les cas, ne restez pas seule dans cette épreuve et parlez-en à quelqu’un de confiance. Sur ce site, des bénévoles sont disponibles pour vous écouter. Toutes les conversations sont anonymes et confidentielles. Nous sommes vraiment là pour vous !

 

Sur le même thème :

Revenge-porn
Foire aux questions

Le revenge porn, c’est quoi ?

Nous avons demandé à un assistant d’Intelligence Artificielle (IA) ce qu’est pour lui le revenge porn. Voici sa réponse.

Le revenge porn est une forme de cyberharcèlement qui implique la diffusion non consentie sur Internet d’images ou de vidéos sexuellement suggestives d’une personne. En tant qu’assistant IA, je condamne fermement cette pratique de plus en plus répandue, qui peut avoir des conséquences dramatiques pour la victime, qui peut subir un préjudice émotionnel et social considérable.

Ce type de cyberharcèlement est souvent utilisé par un ex-partenaire ou une personne malintentionnée pour blesser, intimider ou humilier une autre personne.

De quoi s’agit-il, exactement ?

Concrètement, c’est lorsque des photos ou des vidéos sont prises avec une autre personne dans le cadre d’une relation intime, puis partagées dans les réseaux sociaux ou plus largement sur Internet. Si la relation prend fin, il peut arriver que l’autre personne expose ces images ou vidéos sur les réseaux sociaux ou sites de partage pour se venger.

(Il peut exister aussi un chantage au revenge porn pour exiger, sous cette menace, des faveurs sexuelles d’une personne sans son consentement, ce qui est également très grave et s’apparente à du viol, ndlr).

Une violation de la vie privée punie par la loi

Le revenge porn est associé à une violation de la vie privée, car cela implique la diffusion d’images ou de vidéos intimes sans le consentement de la personne qui y figure. Dans de nombreux pays, cette pratique est considérée comme un acte criminel, car elle viole les droits fondamentaux des individus. En France par exemple, le revenge porn est puni par la loi depuis 2016.  L’atteinte volontaire à la vie privée et à l’intimité était déjà punissable par le code pénal mais un nouvel article y a été ajouté consacré au numérique et l’accusé peut encourir jusqu’à deux ans de prison et 60 000 euros d’amendes.

Il est important de signaler tout comportement criminel aux autorités compétentes. Il existe également des organisations – ou des avocats – qui peuvent aider les victimes de revenge porn à se protéger et à prendre les mesures appropriées pour faire face à cette situation difficile.

Conclusion : ne vous laissez pas faire !

Sur le même sujet, lire aussi :

Et toi, qu’en penses-tu ? Es-tu victime de revenge porn ? Viens en parler avec nous sur le chat’ ! (écoute anonyme et gratuite) :

Pour aller plus loin :

homme-addict-porno
Foire aux questionsPorno

« Pourquoi je continue à tomber malgré mes efforts ? »

C’est une question que tu te poses ? Tu fais des efforts pour sortir du porno mais tu n’y arrives pas ?
Il s’agit d’abord d’identifier pourquoi tu retombes et d’avoir les billes pour savoir réagir dans ces cas là.

Sais-tu pourquoi tu retombes encore et encore ? 

Parce qu’à chaque fois que tu te dis: «Je ne tomberai plus dans la pornographie», tu ne la remplaces pas par une autre activité, cela crée un vide dans ton emploi du temps, un manque dans ton corps.  

Sache que le corps a horreur du vide, il est à la recherche perpétuelle du plaisir, du coup si tu ne te décides pas de remplacer ce vide par toi même, ton corps va s’en charger à ta place.

Et pour ton corps, cela est extrêmement simple, tu le faisais déjà et tu y prenais du plaisir, pourquoi arrêter ? Pourquoi se priver de ce plaisir ? Et donc il te dira, «Regarde encore une fois, ça sera la dernière, cette fois ci, tu en auras pour ton compte et ça sera tout». 

Tu seras tellement exposé à ce genre de pensées que tu vas finir par céder. 

C’est ainsi que tu te retrouves à tomber encore et encore. Un cycle sans fin…

Que faire dans ce cas ?

Comment renforcer tes efforts pour sortir du porno ?

Tu dois obligatoirement combler ce vide pour que ton corps soit en équilibre, pour que ton corps ne sente plus ce manque récurrent. 

Il y a d’une part: «arrêter d’aller dans les sites pornographiques et de s’exposer aux images à caractère pornographique» et aussi d’autre part «remplacer cela par d’autres activités qui vont te régénérer et briser cette dépendance ».

Concrètement, ce temps que tu déployais pour te détruire, tu peux maintenant l’utiliser pour te rebâtir en lisant la Bible par exemple, en priant, en faisant du sport, en profitant au maximum de ta famille, de tes amis, de tes collègues, en te concentrer sur tes projets à court et à long terme, en te forgeant carrément une mentalité … 

C’est en faisant ce qu’il faut faire que tu n’auras plus le temps de faire ce qu’il ne faut pas faire.

Pour qu’il y ait un changement réel et définitif, tu dois être conscient que tu es encore vulnérable, tu seras toujours tenter d’y retourner et donc tu dois obligatoirement adopter la bonne attitude, en évitant au maximum de t’exposer aux images et aux pensées qui peuvent te ramener vers la pornographie et aussi et surtout, diriger tes pensées, ta réflexion, ton esprit vers des activités positives et régénératrices.

Pour sortir de la pornographie, voici les 10 meilleures méthodes.

N’hésite pas aussi à nous parler via le chat (anonyme et gratuit), à nous poser tes questions. Nous sommes-là pour toi !

Sir Josaphat Bakajika
@Sir_Josaphat_B

regarder-porno-en-couple
Foire aux questions

Regarder du porno, qu’est-ce que ça fait ?

Regarder du porno, qu’il s’agisse d’images pornographiques ou même de vidéos porno, fausse le regard et rend incapable d’avoir une relation normale avec les hommes ou les femmes. Cela détruit l’amour.

En effet, insidieusement, jour après jour, à force de regarder du porno, nous allons considérer la femme ou l’homme comme un objet de consommation au service de notre plaisir. Au lieu de découvrir notre fiancé(e) ou notre femme (ou notre mari) dans toute la dimension de sa personnalité, avec son corps, son esprit, son cœur, son intelligence, sa sensibilité… nous allons tout ramener à une seule recherche : le plaisir du corps.

Dans nos relations avec des amis ou dans le milieu professionnel, plus on continuer à regarder du porno, plus notre attitude sera focalisée sur le sexe, par notre mémoire “imbibée“ d’images érotiques. Les rapports avec les autres deviendront ambigus.

Dans le couple, la pornographie détruit l’amour. En effet, le véritable amour est don de soi, écoute de l’autre, délicatesse, tendresse, attention à l’autre. Et notre cœur peut devenir aveugle, étouffé par la tristesse et le dégoût qu’engendre l’érotisme.

Nous pouvons nous en rendre compte, Dieu, le Créateur, a inscrit au fond de notre être une aspiration à la pureté. Cette aspiration demeure toujours en nous, même si nous l’avons beaucoup abîmée. Il est possible de retrouver cette pureté, où que nous en soyons. Tout d’abord par le pardon de Dieu. Puis dans la vie de tous les jours, par la garde du cœur : c’est une attitude intérieure qui consiste à écarter simplement, mais fermement tout ce qui peut ternir notre cœur (détourner un regard, couper court à une rêverie, ne pas regarder une revue, une affiche, …). Soyons-en certains. Peu à peu, notre bonne volonté prendra le dessus et nous retrouverons la paix et la joie du cœur.

Témoignage d’Etienne

Claire et moi avons vécu les deux premières années de notre mariage en jeune couple “moderne“ : sorties, amis, vidéos, cinéma… Nous voulions tout voir, tout connaître. C’est ainsi que nous sommes allés voir des films érotiques. Nous riions beaucoup en rentrant de ces séances, masquant ainsi un certain trouble, un certain dégoût. Nous ne voulions pas nous laisser prendre par la culpabilité. En fait, dans nos rencontres sexuelles, ce n’était plus tout à fait Claire que je voyais et inversement. Des images s’imposaient à nous, très insidieusement et, en définitive, nous éloignaient l’un de l’autre. C’est à la suite d’une lourde épreuve familiale que nous avons été conduits à nous poser des questions sur nous-mêmes et sur notre vie. Nous avons réalisé que ces images, conservées dans notre mémoire, étaient en train d’étouffer notre amour. Nous avons décidé de ne plus aller en voir, et d’une façon générale, de ne plus “gober“ tout ce qui se présentait à nous du moment que c’était à la mode ! Cela nous a permis d’avoir une vie plus conforme à ce que nous désirions réellement.

Et toi, qu’en penses-tu ? Viens en parler avec nous sur le chat’ (discussion anonyme et bienveillante) :

Lire aussi : Que penser de la masturbation à deux ?

Pour aller plus loin :

 

Source : d’après un article d’Il est vivant!, hors série juillet 2007 “50 questions sur la vie et l’amour”

 

masturbation-rend-sourd
Foire aux questions

La masturbation rend-elle sourd ?

La masturbation rend-elle sourd ?

Autrefois, on cherchait à effrayer plutôt qu’à expliquer. Par réaction, ceux qui promeuvent aujourd’hui la masturbation cherchent à culpabiliser et ringardiser ceux qui veulent maîtriser leur corps. Coup d’œil sur un terrain… miné.

Impossible de ne pas tomber un jour ou l’autre sur un article visant à évacuer les vieilles peurs sur la masturbation. On vous y expliquera que le plaisir solitaire est la meilleure voie de connaissance de son corps et la meilleure préparation pour des relations sexuelles satisfaisantes et réussies. Elle permettrait même la maturation sexuelle de l’adolescent.

Sous un discours soi-disant professionnel, des arguments moins scientifiques sont utilisés et une nouvelle « morale » est esquissée. Ceux pour qui la masturbation est un repli sur soi qui ne rend pas heureux seraient des névrosés qui ont peur du corps, des rétrogrades qui croient encore que la masturbation est mauvaise pour la santé, des puritains qui voient le mal là où s’épanouit au contraire un plaisir innocent et bienfaisant. Le plaisir n’est-il pas le même, qu’on l’obtienne par soi-même ou par un autre ? La vie n’est-elle pas suffisamment stressante pour qu’on ne puisse pas se détendre grâce à ce plaisir simple ? Quel mal à profiter de ce que la nature, si ce n’est Dieu, nous offre si généreusement ? Quelle est cette morale triste, qui fuit la joie ? Voilà le seul plaisir sexuel sans risques, et l’Église l’interdit. On dirait qu’elle le fait exprès. N’aurait-elle pas une tendance masochiste ?

Sexualité… la vraie ?

Tous ces arguments ont-ils réussi à vous rendre coupables et honteux de vos principes et croyances obscures ? Car ceux-là même qui reprochent à la morale chrétienne (en fait morale naturelle) d’être culpabilisatrice retournent le procédé et insinuent efficacement les sentiments de culpabilité et de peur inverses. Êtes-vous vraiment une personne équilibrée, vous qui contrôlez si durement votre corps ? Êtes-vous normal ? Êtes-vous capable de vivre une sexualité épanouie ?

Vous qui pensez que la sexualité n’est pas une fonction organique comme une autre, vous êtes forcément catholique, car il n’y a plus que l’Église pour encourager une morale sexuelle qui ne soit pas que sanitaire. Vous êtes assez sensés pour penser que, oui, la masturbation rend sourd. Ses promoteurs n’entendent pas la vérité simple que le sexe n’est pas un moyen d’isolement, mais de communion dans l’amour. Et vous êtes clairvoyants pour reconnaître avec humilité que, là où votre corps a eu raison de vous, la miséricorde de Dieu vous sauve de toute culpabilité et de toute peur.

Alors la masturbation rend-elle sourd ? Oui, ses promoteurs !

Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en parler avec nous par chat’ !

Pour aller plus loin :

 

Source : d’après un article de Sophie Lutz pour Famille chrétienne, en 2013.

homme-triste
Foire aux questions

La dépendance au porno, signe d’une détresse psychologique ?

La dépendance à la pornographie ou à la masturbation très régulière, même si elle est ignorée par le conjoint, affecte la relation de confiance du couple. Honte, interdiction ou péché, le sujet reste tabou. Comment l’aborder autrement ? Comment en parler, tout simplement ?

Un homme avouait à un ami sa dépendance au porno. Son ami lui répondit sans concession : « Ton combat est essentiellement une question de contrôle. Tu aimes le contrôle que la pornographie te procure. Tu préfères plonger dans cet univers plutôt que de prendre le risque de l’intimité réelle. » Interloqué, l’homme reconnut que c’était vrai : « Je voulais contrôler le moyen de me procurer du plaisir et je ne voulais pas risquer la perspective de ne pas voir mes besoins satisfaits par des personnes réelles. » (1)

Exercer sa sexualité de manière solitaire est très paradoxal. Voire contradictoire dans les termes, si l’on admet que la sexualité est faite pour la relation. Chacun de nous a profondément besoin d’intimité avec l’autre. Être intime avec quelqu’un, c’est vivre une proximité physique, émotionnelle, affective avec cette personne. Nous vivons l’intimité d’abord dans la relation avec nos parents. Quand un manque d’intimité ou une intimité déplacée avec eux, ou avec l’un des deux, a affecté l’enfant, une méfiance naît en lui. Il se durcit pour se convaincre qu’il peut s’en passer. Cela peut faire de lui un adulte « détaché », en difficulté pour vivre l’intimité, incapable d’une conversation impliquant de se livrer. Cet adulte peut être narcissique, incapable de prendre l’autre en compte. Le conjoint d’une telle personne se retrouve évidemment en souffrance.

L’addiction au porno, signe d’une détresse psychologique

La dépendance au porno, comme la dépendance sexuelle, n’est pas d’abord un problème moral, mais un problème d’ordre psychologique, le signe d’une détresse psychologique. Cette personne ne sera pas aidée par des convictions morales pour s’en sortir. Elle aura plutôt besoin de prendre conscience des raisons de son addiction en faisant un travail sur elle-même accompagnée par une personne compétente.

Et Dieu dans tout ça ? Plus intime à moi-même que moi-même. Dieu peut-être source de guérison.

Une thérapie peut aussi prendre conscience des causes de ces habitudes sexuelles inadéquates.

Les pulsions et envies sexuelles restent le signe d’un désir plus grand et plus profond : celui d’être aimé et d’aimer. Etancher ce grand et bon désir par des satisfactions solitaires, c’est se priver de la dimension relationnelle de son désir, c’est se priver d’amour. Sortons-en ! Faisons-nous aider !

Alors, comment s’en sortir ? Parlez-en à votre conjoint et/ou parlez-en avec nous par chat’ !


Pour aller plus loin :

 


D’après un article de Sophie Lutz pour Famille chrétienne, mars 2013.

(1) Vers une sexualité réconciliée, par Andrew Comiskey, Éditions Raphaël.